DRACULA - 1992

Titre VF DRACULA
Titre VO Dracula
Année de réalisation 1992
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h10
Genre FANTASTIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 13/01/1993
Thème(s)
Sida (Cinéma américain)
Vampires (Cinéma américain)
Tuberculose (tous pays confondus)
Chauves-souris (vampires) (tous pays confondus)
Stoker (Bram)
Télépathie (tous pays confondus)
Rôles pluriels dans un même film pour un même acteur (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
COPPOLA Francis Ford
Chef(s) Opérateur(s)
BALLHAUS Michael
Musique
KILAR Wojciech
Renseignements complémentaires
Scénario : James V. Hart
d'après Bram Stoker .....
Distribution : Columbia Tri Star
Produit par Francis Ford Coppola,
Fred Fuchs et Charles Mulvehill .....

Visa d'exploitation : 81 348

Nota :

- Oscars 1992 : Meilleurs Costumes, Meilleur Maquillage et Meilleur Son .....

- Winona Ryder interprète deux rôles différents .....
Acteurs
OLDMAN Gary
RYDER Winona
HOPKINS Anthony
REEVES Keanu
GRANT Richard E.
ELWES Cary
CAMPBELL Billy
FROST Sadie
WAITS Tom
BELLUCCI Monica
BERCU Michaela
KENDRICK Florina
ROBINSON Jay
HOBSON I. M.
FRANKS Laurie
WINCHESTER Maud
GETZ Robert
CADIA Octavian
STANEC Dagmar
OSS Eniko
SYLVESTER Jules
LINEHAN CHARLES Nancy
WELLS Hubert
VON FURSTENBERG Tatiana
NEWMAN Daniel
LAUREN Honey
DIAMOND Judi
BUCKINGHAM Robert
LEWIS Don (2)
FREDRICKSEN Cully
SPENCER Fred
EVANS Mitchell
MURRAY James (2)
WILSON Mark bryan
SNOWDEN Van
BASS Bobby
HUFF Tommy J.
BICKEL Ray
LILLEY Clay
BURNS Bobby (2)
BURTON Hal
ORTEGA Jimmy
ROSALES Tom
BURTON Bill (junior)
CHAMBERS R. J.
THORSEN Sven-Ole
CHAMBERS Steve
VALDERRAMA Eliott S.
EPPER Tony
WATSON Mike
LILLEY Clint
Résumé

Transylvanie, milieu du 15e siècle. Vlad l'Empaleur, comte de Dracula, de retour d'une sanglante victoire contre les hordes turques, découvre la mort de sa bien-aimée, Elisabeta, suicidée. De rage et de désespoir, il abjure sa foi et se damne en invoquant la puissance du sang pour la retrouver. Quatre siècles plus tard, un jeune clerc de notaire est envoyé en Transylvanie, pour régler une affaire avec un certain comte Dracula. Il emmène avec lui, la photo de sa délicieuse fiancée, Mina...

>>> Du cinéma totalement maîtrisé, aux trucages stupéfiants, et pourtant...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1993
- Mensuel du Cinéma 2/1993
- Premiere numéro 191
- Studio numéros 68-69
- Positif numéro 383
- Cahiers du Cinéma numéro 463
- Télérama numéros 2244-HS mai 1993
Critiques (Public)
Ce film mérite un coup d'oeil attentif bien que, à mon avis, on ne retrouve pas l'atmosphère spécifique et gothique du roman de Bram Stoker, et que l'on désespère de voir un jour la véritable adaptation du livre. P.S. : "to sleep with a vampire" d'Adam Friedman est beaucoup mieux que le film de Coppola. SEUQRAM & REINUEM

Superbe film. Coppola a réussi à rajeunir la légende de Dracula par le choix de ses acteurs et lui redonner ainsi un aspect humain des plus troublants. Le style visuel donne au film son coté merveilleux avec des trucages à l'ancienne. On est transporté dans le monde de l'illusion, de la magie. Les costumes, les décors, les personnages font de ce film une oeuvre baroque et fascinante. A noter l'excellente performance de Gary Oldman. STEPH

Je trouve ce film vraiment génial bien qu'il soit parfois un peu ennuyeux. Malgré cela, il est très bon et la palette d'acteurs est vraiment très bien choisie .....

Excellent exercice de style. Gary Oldman est impérial .....

"Nous sommes devenus des fous au service de Dieu" Dracula est la poursuite d'un amour perdu à travers les siècles par un homme meurtri. Un désespoir continuel, entretenu par la haine envers la croix et les hommes que l'on méprisent, tout en gardant au fond de soi le potentiel d'une luminosité émotive soudainement opérationnelle, suite à la contemplation d'un portrait. Dracula est une œuvre antinomique. Une sensibilité enrobée de fureur. Une destruction pulsionnelle, cohabitant avec le besoin de retrouver quelques parcelles humaines, en se ressourçant malgré sa monstruosité sur des comportements perdus. Un monstre retrouve, tout en gardant une panoplie destructrice, un visage baigné de larmes. Le geste et la parole sont restaurés. Le regard redevient doux et attentionné. La bestialité abandonne pendant quelques instants ses concepts en laissant sa place à un esprit retrouvant miraculeusement l'envie de séduire. La mélancolique partition musicale de Wojciech Kilar accentue encore davantage la perception d'un environnement sombre, mélancolique dominés par le tourment incessant d'un déconnecté de Dieu, complètement dévasté, retrouvant son besoin de détruire, en concurrence avec la restauration subite d'un tempérament émotif. Dracula est un opus de souffrance, un manque indélébile, assouvi par des crises de démences, dans une symphonie gothique reproduisant magnifiquement les conséquences démoniaques d'une déchirure. JIPI