Kenneth Zeno, vieillard débonnaire à la tête d'une gigantesque usine de jouets, meurt en léguant son empire à son frère, militaire de carrière à l'esprit belliciste. Les deux enfants du défunt, élevés dans un monde d'innocence et de fantaisie, s'aperçoivent rapidement que leur oncle a pour intention de réorienter la politique de l'entreprise. Son but est, en effet, de fabriquer de véritables jouets de guerre...
>>> Une lourde parabole manichéiste reposant sur une seule idée.
Un bon conseil : "Allez tout simplement jouer ailleurs !"...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1993
- Mensuel du Cinéma numéro 6
- Première numéros 191-194
- Studio numéro 73
- Positif numéro 386
- Cahiers du Cinéma numéro 467/468
- Jeune Cinéma numéro 222
- Télérama numéro 2259
- Mad Movies numéro 82
Critiques (Public)
TOYS n'est certainement pas la daube rétrograde dénoncée par la majorité. Car à ce moment là tous les Chefs-d'Oeuvre de Tati sont des monuments de ringardise. En fait TOYS propose un véritable instant de magie pure (un peu comme Princess Bride) qui ne s'embarrasse d'aucune vraisemblance, ni même d'aucun recul. Ce film est incroyablement drôle, vraiment émouvant,visuellement hallucinant et même si son "message" peut paraître simpliste il n'en demeure pas moins terriblement moderne et original. De très loin le meilleur film de Levinson et une oeuvre d'une richesse inépuisable. Culte ?? (Ed Wood)