C'est à un grand hebdomadaire féminin et mondain, que Diana Scott, désormais Princesse Della Romita, raconte son éclectique et fluctuant parcours existentiel, depuis son premier mariage raté, dans la vingtaine, avec un certain Tony Bridges, garçon banal et bourgeois, qu'elle quittera pour quelques piètres et passagères velléités artistiques comme mannequin de mode. Une courte mais bénéfique activité qui lui permettra de faire connaissance avec Robert Gold, efficace et reconnu journaliste de télévision, avec lequel une liaison complice se met en place, et en situation, bientôt relayée par une vie commune lorsque ce dernier quitte femme et enfants pour s'installer avec son égérie. Un nouveau monde, un autre milieu s'ouvre pour Diana qui, lors d'une soirée anecdotique fait la rencontre d'un influent homme d'affaires, Miles Brand, dont l'entregent et l'assurance la séduisent immanquablement et dont elle devient sans grande hésitation, la maîtresse. Après un long week-end parisien, avec son nouveau parangon de la réussite sociale, Diana est obligée d'assumer une rupture avec Robert, désormais au courant de ses infidélités. Ce sera le début d'une existence plutôt dissolue qui va la mener en Italie, sur le tournage d'un film publicitaire, dans la somptueuse propriété d'un aristocrate transalpin qui lui fait une cour assidue...
>>> Une subtile et fascinante interprétation du fameux trio d'acteurs, Dirk Bogarde, Julie Christie et Laurence Harvey, pour une œuvre d'un permanent amoralisme comportemental et sociétal, sur fond d'arrivisme individuel et institutionnel, nimbée d'une hypocrite et ravageuse onctuosité de classe toute britannique...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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