GUEPIER POUR TROIS ABEILLES - 1967

Titre VF GUEPIER POUR TROIS ABEILLES
Titre VO The honey pot
Année de réalisation 1967
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h11
Genre COMEDIE
Notation 18
Date de sortie en France 06/07/1969
Thème(s)
Sabliers (tous pays confondus)
Héritages et testaments (Cinéma américain)
Venise (Lieux géographiques)
Jeux de cartes (réussites et patiences)
Jeux (cartes)
Suicide (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
MANKIEWICZ Joseph Leo
Chef(s) Opérateur(s)
DE SANTIS Pasqualino DI VENANZO Gianni PORTALUPI Piero
Musique
ADDISON John
Renseignements complémentaires
Scénario : Joseph L. Mankiewicz
d'après le roman de Fred Knott
inspiré de "Volpone" de Ben Jonson .....
Chorégraphie : Lee Theodore

Nota :

- Le chef-opérateur est mort peu de temps avant la fin du tournage et fut remplacé par son caméraman .....

- Pour les six derniers acteurs, scènes coupées au montage .....
Acteurs
HARRISON Rex
HAYWARD Susan
CAPUCINE
ROBERTSON Cliff
ADAMS Edie
SMITH Maggie
CELI Adolfo
SCAVRAN Luigi
MANNING Hugh
DODIMEAD David
POLI Mimmo
COREVI Antonio
VALLES Carlos
SERATO Massimo
BERNARDI Herschel
GRANT Cy
LATIMORE Frank
Résumé

Impénitent scrutateur de la nature humaine et spirituel farceur occasionnel, le fort riche Cecil Sheridan Fox décide de monter une grinçante machination, avec la collaboration d'un sympathique acteur au chômage qu'il vient d'engager comme secrétaire particulier, l'excellent et toujours affable William Mac Fly. Puisant sa féconde inspiration et sa matoise méthodologie dans "Volpone", une pièce classique d'un certain Ben Jonson, il feint donc d'être à l'agonie et invite dans son splendide palais vénitien, dans les atours faussement moribond de sa triste condition, à son maladif chevet, trois femmes qui avaient occupé une place certaine dans son existence. Sont conviées, Merle Mac Gill, une hiératique actrice californienne ; Dominique, une authentique princesse de rang, et Sheridan Lonestar, une richissime texane, accompagnée d'une infirmière personnelle et dévouée. Bien sûr, les trois adorables créatures vont faire assaut d'hypocrisie et montre d'amabilité, espérant s'accaparer le conséquent héritage du faux mourant. Comme par hasard, comme si le temps était désormais compté pour notre fallacieux grabataire, chacune apporte comme cadeau de bienvenue, un objet au signifiant précis et sournois, pour la première, une horloge rare et précieuse, pour la seconde, un magnifique sablier rempli de poussière d'or et pour la dernière, une pendule aux écrans pluriels pour des horaires et des destinations multiples. Après une incisive et tonitruante rencontre où chacune défend bec et ongles, la primauté affective sur le moribond, en attendant une rencontre privée avec ce dernier, William Mac Fly et l'infirmière Sarah Watkins semblent fortement sympathiser...

>>> De toute évidence, un grand moment de cinéma, d'une suave pétulance soutenue, dont la brillance de l'interprétation de l'ensemble des comédiens s'énoncent comme un véritable ravissement, sans oublier une succulente intrigue somptueusement stratifiée, retorse et discrètement biseautée, qui nous enchante en plénitude et en durée...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cinéma numéros 139,241,384
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Revue du Cinéma numéro 425
- Positif numéros 93,112,254/255,315,511
- Saison Cinématographique 1969

Critiques (Public)
Mankiewicz revisite le thème de Volpone pour nous livrer un petit bijou d'élégance et d'intelligence avec des acteurs de la classe de Rex Harrison, Cliff Robertson (trop méconnu), la britannique Maggie Smith, Edie Adams et Susan Hayward. Un régal. AXEL.