Lors d'une arrestation manquée de deux dealers, un inspecteur de police est abattu et une importante sacoche contenant environ un kilo d'héroïne pure se retrouve égarée dans les fourrées proches du drame, jetée précipitamment par un malfrat lors de la mortelle échauffourée. Julian "Ves" Vespucci, un fringant adolescent du quartier dont le paternel tient une petite épicerie locale, découvre par hasard la litigieuse serviette égarée, siglée des abréviations JRL, qu'il ramène chez lui et qu'il montre à ses deux amis de toujours Jim Bowers et Nick Raymond. Après avoir forcé "délicatement" la serrure, le trio découvre un lot de produits de beauté cachant la précieuse et discrète boîte qu'ils prennent pour un vague produit de soins pour le visage et qui finira sans hésitation à la poubelle. Un entrefilet dans le journal narrant l'épisode meurtrier et la perte de l'inestimable sacoche fait débouler dare-dare les trois garçons à la décharge publique de la région où ils parviennent à retrouver l'anonyme contenant parmi l'hétéroclite et nauséeux amoncellement des ordures de la journée. Après de longues palabres et d'impuissantes tergiversations, il est décidé de se mettre en relation avec un certain Danny, notoire junkie dans la cité, afin de pouvoir revendre l'inespérée came. Pendant ce temps, forces de police et réseaux mafieux sont loin de rester guère inactifs et tentent par tous les moyens de localiser la drogue égarée...

>>> Première réalisation d'un estimable réalisateur yankee qui vaut surtout par une impressionnante et documentée séquence sur la perception et le ressenti éprouvés par un accroc à l'héroïne, durant la terrible et dramatique période de manque et de sevrage.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)