SOLEIL VERT - 1973

Titre VF SOLEIL VERT
Titre VO Soylent green
Année de réalisation 1973
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h37
Genre SCIENCE-FICTION
Notation 15
Date de sortie en France 26/06/1974
Thème(s)
Films cultes
Euthanasie
Cannibalisme
Anticipation (Cinéma américain)
Avoriaz (Grand Prix)
Réalisateur(s)
FLEISCHER Richard
Chef(s) Opérateur(s)
KLINE Richard H.
Musique
MYROW Fred
Renseignements complémentaires
Scénario : Stanley R. Greenberg
d'après le roman de Harry Harrison :
"Make room, make room" .....
Distribution : CIC

Visa d'exploitation : 42 483

Nota :

- Grand Prix Avoriaz 1974 .....
Acteurs
HESTON Charlton
TAYLOR-YOUNG Leigh
CONNORS Chuck
COTTEN Joseph
PETERS Brock
YOUNG Stephen
ROBINSON Edward G.
STONE Leonard
HERBERT Tim
DENNIS John
KELLY Paula
JENSON Roy
BISSELL Whit
ROMERO Carlos
DELEVANTI Cyril
WILLIAMS Joyce
HENRY Mike
KILPATRICK Lincoln
LOVSKY Celia
VAN PATTEN Dick
WOOD Forrest
QUABIUS Faith
FARLEY Morgan
MITCHELL Belle
BARCLAY John
GILL Beverly
HOWELL Cheri
KING Jennifer
HAGEN Erica
EEJIMA Suesi
SILVA Kathy
CHARLES Marion
HOUTCHENS Pat
DULO Jane
BRADLEY Jan
MELL Joseph
HOFFMAN Bern
MARLOWE Nora
WAY Guy
NAKAHARA Kellye
WILLIAMS Jack
Résumé

New York dans les années 2022, d'une part des nantis esclavagistes, de l'autre, une populace exploitée. Les 40 millions d'habitants (!) se nourrissent d'une vague galette de plancton, à l'origine plus que douteuse...

>>> Sur le thème mythique de l'univers en proie à une surpopulation galopante, avec les problèmes alimentaires conséquents, un solide film de science-fiction. A noter une originale variation sur l'anthropophagie. Admirable et inquiétant au possible !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 1273
Critiques (Public)
Ce film est plaisant à voir et nous démontre peut-être le futur de notre planète. En effet suite au réchauffement de la planète et au manque d'eau qui s'aggrave jour après jour nous pouvons supposer un tel avenir pour nos enfants. Ce film de science-fiction servira peut-être dans le futur comme documentaire. Bref nous pouvons admettre que ce film est très réussi et qu'il reste fidèle au roman de Harrison, malgré quelques différences.

Les technologies modernes cinématographiques sont impitoyables envers ce film culte rétrogradé au rang de lenteur d’exécution dont nous ne sommes plus habitués. Pourtant quel engouement au moment de sa sortie envers un état des lieux sordide où toute la nutrition est en pilule. Une déchéance humaine et sociale, pas si lointaine à l’époque, si proche maintenant, surtout avec ces problèmes de promiscuité semblant nous avoir rattrapé. La procédure d’un monde à deux vitesses, où les riches sont confortablement installés et protégés tandis qu’un immense bétail croupi dans les rues, n’annonce-t-elle pas le terminus de nos possibilités futures ? Tous ces corps avachis envahissant ces escaliers sordides, ayant encore la force de respecter quelques privilégiés possédant quatre murs, sont presque absurdes dans un contexte aussi brutal où tout le monde, en respectant la logique de ces temps, devrait s’entretuer. "Soylent Green" se sert hélas un peu trop d’une toile de fond futuriste pour ne montrer qu’une banale enquête policière, enrichie de quelques scènes chocs démontrant que le récit reste sur les rails d’une anticipation. L’ensemble est sauvé par une scène remarquable, sensible au dernier degré. Une dernière vision symphonique d’un monde détruit, contemplé sur écran géant, offert à des pupilles dilatées devant ce qui n’est plus. "Comment aurais-je pu imaginer cela" s’exclame un homme broyé par son temps, devant de l’eau, de la verdure, des animaux et des fleurs, éléments naturels annihilés par la bêtise de cloîtrés insensibles à l’instinct, se suffisant à eux-mêmes. Ici on traverse une immensité de dortoirs où la seule énergie d’un mort- vivant est occasionnée par l’impact de balles perdues. "Comment en sommes nous arrivés là ?" JIPI