LES BAS-FONDS - 1957

Titre VF LES BAS-FONDS
Titre VO Donzoko
Année de réalisation 1957
Nationalité Japon
Durée 2h05
Genre DRAME
Notation 14
Date de sortie en France 28/01/1981
Thème(s)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma japonais)
Gorki (Maxime)
Samouraïs et ronins (Cinéma japonais)
Bidonvilles et autres taudis (Cinéma japonais)
Réalisateur(s)
KUROSAWA Akira
Chef(s) Opérateur(s)
YAMAZAKI Kazuo
Musique
SATO Masaru
Renseignements complémentaires
Scénario : Hideo Oguni
et Akira Kurosawa .....
d'après la pièce de Maxime Gorki
Produit par Sojiro Motoki
et Akira Kurosawa pour Toho
Distribution : Connaissance du Cinéma

Visa d'exploitation : 50 036

Nota :

- Durée intégrale : 137 minutes .....
Acteurs
MIFUNE Toshiro
NAKAMURA Ganjirô
YAMADA Isuzu
KAGAWA Kyôko
HIDARI Bokuzen
FUJIWARA Kamatari
CHIAKI Minoru
TÔNO Eijirô
MIYOSHI Eiko
NEGISHI Akemi
MITSUI Koji
KIYOKAWA Nijiko
TANAKA Haruo
UEDA Kichijirô
FUJIKI Yû
FUJITA Yama
WATANABE Atsushi
Résumé

Nous sommes en 1860, dans les sordides bas-fonds du quartier d'Edo, dans l'ancestrale ville de Tokyo. Là, grouille un monde interlope de déshérités, véritable lumpenprolétariat, qui survit péniblement dans la misère et l'alcoolisme. On y rencontre un ancien acteur, un samouraï déchu, une jeune prostituée, un joueur impénitent, un brutal voleur, un ferrailleur, son épouse moribonde et un sage bonze. Tout ce "beau" monde va s'affronter dans d'incessantes et médiocres querelles...

>>> Une scène inoubliable de danse et de beuverie collectives !

Bibliographie
- Cinéma numéros 25, 29 et 268
- La Revue du Cinéma numéro 358
- Cinématographe numéro 65
- Télérama numéros 1621 et 1626
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéros 132, 252 et 461/462
- Saison Cinématographique 1981
Critiques (Public)
13/20 : : Gorki ilustré par Kurosawa en 1957 : une transposition juste, filmée comme un théâtre, sauf qu'on a vite l'impression de se retrouver au milieu d'un groupe de refaiseurs de monde à peine conscients de l'endroit où ils sont, comme les ivrognes en fin de soirée... Des fulgurances pourtant, quelques grandes vérités : dommage que les femmes susceptibles d'apporter la variante espérée font de si courtes apparitions. L'adultère vient mettre un peu de piquant dans le déroulement. Un seul personnage vraiment attachant, celui habillé de clair débarquant avec sa face de clown, le brave type, sans lui, il y avait de quoi décrocher tant c'est oiseux, avec ce fond permanent d'austérité des oeuvres "féodales" asiatiques... Autre réussite, le numéro final, ce délire dansé avant cette chute incroyable, j'étais aidée par le commentaire en bonus sur le dvd, mais ça vaut le coup de rembobiner pour contempler une deuxième fois la prostration générale... L.Ventriloque