Scénario : Ben Hecht
d'après un roman de Francis Beeding .....
Adaptation : Angus Mac Phail
Séquence du rêve : Salvador Dali
Distribution : United Artists / Les Acacias
Visa d'exploitation : 5212
Nota : Hitchcock apparaît avec un violon sous le bras, sortant de l'ascenseur d'un hôtel, fumant un cigare .....
L'étrange relation entre une doctoresse et le chef d'une clinique psychiatrique qui semble souffrir d'amnésie partielle et d'un "mortel" sentiment de culpabilité. Tout commence par la mise à la retraite de l'ancien directeur, le docteur Murchinson et son remplacement par le fringant docteur Edwardes (Gregory Peck) dont notre brave psychiatre, Constance Petersen (Ingrid Bergman) va rapidement tomber amoureuse...
>>> Une oeuvre sympathique du grand Alfred qui sacrifia tout de même à la mode du film "psychanalysant", un genre fort prisé à l'époque...
Bibliographie
- Cinématographe numéros 49, 97, 103 et 112
- Télérama numéros 810 et 1539
- L'Ecran Français numéros 143 et 146
- Télérama numéro 1539
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 310
- La Revue du Cinéma numéro 342
- Positif numéro 234
- Saison Cinématographique 1948/49
Critiques (Public)
Ce n'est pas un des films les plus réputés d'Alfred Hitchcock. Pourtant je lui trouve énormement de charme, sans doute dû à la présence d'Ingrid Bergman, merveilleuse comme toujours. De plus, contrairement à ce qui a été souvent dit, Gregory Peck est excellent. C'est vrai que le film a un peu vieilli, coté psychanalyse, qui n'est d'ailleurs que de pacotille. On retient surtout du film une grande histoire d'amour et la métamorphose d'Ingrid Bergman au contact de l'amour qu'elle éprouve pour Gregory Peck. Un film très agréable et très intéressant, bénéficiant d'une belle mise en scène. Loïc Pessaud, cinéphage.