Scénario : Charles Rodgers,
Felix Adler, James W. Horne,
Arthur V. Jones et James Parrott .....
d'après une histoire originale de Jack Jevne
et Charles Rodgers .....
Distribution : MGM
Nos deux compères Stan et Oliver doivent remettre à la fille d'un de leur ami, un titre de propriété d'une mine d'or. Le propriétaire du saloon où ils débarquent, mis au courant de leur recherche, décide de substituer à la gentille héritière (qui travaille dans les cuisines) sa maîtresse, chanteuse se produisant dans l'établissement. Bien sûr, Stan et Oliver vont se laisser berner par l'ignoble personnage !
>>> Peu importe finalement l'histoire, le fou rire est presque toujours garanti, l'humour constant, les gags fort subtils, fréquents et inénarrables de drôlerie, pour une nouvelle réussite de l'inénarrable et facétieux duo que l'on adore...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Pour Vous numéros 480, 483,
Critiques (Public)
Laurel et Hardy au Far West est mon film comique préféré. Il y a quelque chose de rare dans ce film : une transparence et une naïveté, cela en fait une oeuvre universelle et atemporel. La transparence dans une oeuvre littéraire, cinématographique, musicale ou picturale est une indication sans faille d'une oeuvre importante. Elle règne dans beaucoup de films avec Laurel et Hardy. Mais avec Laurel et Hardy au Far West, la séquence musicale de la petite danse des deux compères est aussi forte, sinon plus, que la danse des petits pains de la Ruée vers l'Or de Charlie Chaplin. Et la séquence avec Laurel et Hardy avec l'âne est une merveille que je ne me lasse pas de regarder. J'ai découvert cet extrait avec l'âne, en muet, du temps des petites cinémathèques en film de 8 mm, lorsque la télévision était encore balbutiante. Muet ou sonore, cet extrait était tout autant jubilatoire. Il faut garder son âme d'enfant pour apprécier pleinement ce chef-d'oeuvre, faire abstraction de notre époque où il y a trop de tout, et s'installer devant l'écran avec une sorte de religiosité, comme quand on va faire une chose importante dans sa vie. Et puis, quel plaisir de revoir James Finlayson, le petit grincheux à la moustache.
Ndlr : Même si je ne suis pas vraiment d'accord avec vous, que c'est effectivement le meilleur film du merveilleux duo de notre jeunesse (et de notre présent), vous avez certainement été "béni des dieux" (du cinéma) pour savoir encore et (toujours) apprécier le haut de gamme du slapstick américain, que nos deux compères illustrent si divinement .....