Une nouvelle fois, le célèbre diamant universellement connu sous le nom de "la Panthère Rose" vient d'être volé. On fait aussitôt appel une seconde fois au talent et à la perspicacité de l'inspecteur Clouseau devenu entre temps un simple agent de la circulation. Les soupçons du brave pandore se portent rapidement sur Sir Charles Litton, alias "le Fantôme" qui vit retiré dans la région de Nice...
>>> "Une suite" à la première version, toujours sous la férule du même cinéaste, qui ne manque ni de talent, ni d'humour, ni de tranquille drôlerie...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1976
- Positif numéros 177-182
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
"Il faut que tout change pour que tout reste pareil." Bourgeoisie bouillonnante et aristocratie conservatrice s’affrontent dans une fresque chatoyante dans les palais, sanguinaire sur le pré. L’aristocrate de plus en plus isolé n’a plus d’autre choix que d’atténuer ses privilèges devant la virulence d’une époque fabricant de nouveaux profils. Les dernières réjouissances d’un monde sur le départ se consument au profit de la montée en puissance d’un concept citoyen. Les temps changent. Le Maire devient l'égal du Prêtre. La terre se rachète ou se partage. L’ecclésiastique n’est plus sécurisé par le support de ses pauvres. Angelica et Tancrède unis afin de faire cesser les combats deviennent les uniques garants d’une cohabitation que l’on espère durable entre le nanti et le revanchard dans un esthétisme étincelant en interne sanguinaire sur le terrain grisant ou tourmentant les esprits par les valses ou les balles. Le faste des salons se dissout lentement remplacé par le repas champêtre enfonçant le clou d'un déclin programmé celui d'une noblesse de plus en plus diminuée par ses procédures sans âme dans l'obligation de s’adapter à l'uniformité d’un costume nouvelle apparence d’une classe moyenne en plein essor. L'immobilisme et le dynamisme sur une même fréquence dont le besoin impératif est de sauvegarder leur héritage et leur envol dans la durée à l’aide d’un mariage de raison.
JIPI