LA MAISON DE LA 92E RUE - 1945

Titre VF LA MAISON DE LA 92E RUE
Titre VO The house on 92nd street
Année de réalisation 1945
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h28
Genre ESPIONNAGE
Notation 15
Date de sortie en France 16/10/1946
Thème(s)
Espionnage (Cinéma américain)
Ambulances (tous pays confondus)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Instituts de beauté
Pont de Brooklyn (NY) .....
Vidéo (Moyen de communication)
Sérum de vérité .....
Morse
Réalisateur(s)
HATHAWAY Henry
Chef(s) Opérateur(s)
BRODINE Norbert
Musique
BUTTOLPH David
Renseignements complémentaires
Scénario : Barre Lyndon,
John Monks (junior) et Charles G. Booth .....
d'après une histoire de ce dernier
Direction musicale : Alfred Newman
Produit par Louis de Rochemont
Distribution : Fox-Europa

Visa d'exploitation : 4392
Acteurs
EYTHE William
NOLAN Lloyd
HASSO Signe
LOCKHART Gene
CARROLL Leo G.
SAINT-CLAIR Lydia
BELLAVER Harry
POST William (junior)
WICK Bruno
MELLER Harro
WAGENHEIM Charles
LINDER Alfred
CARSON Renée
MAC KEE John
JEROME Edwin
NEUMANN Elizabeth
ZEISLER Alfred
SHELTON George
HADLEY Reed
LANE Rusty
DOUDAY Salo
FORD Paul
ADAMS William
ECKLES Lew
ALTMAN Frieda
BEACH William
BENSON Carl
BENZ Hamilton
BRANDT George
BROWN Elmer h.
BURROUGHS Benjamin
CHERRY Jack
CORDY Henry
CORDY Mita
COYLE James J.
CULLER Robert
DEARING Edgar
FERNALD Bruce
GARDENIA Vincent
GLATH Ellsworth
HANSEN Hans
HILLEBRAND Fred
HORNEMANN Anna Marie
KONOPKA Kenneth
KREIG Frank
LENROW Bernard
LEONE Danny
MARSHALL E. G.
MICHAELS Edward
MOORE Scott
NUETZMAN Delmar
PIRES Antonio J.
RICHARDS Frank
RUTHERFORD Douglas
SCOTT Harrison
STRENGELL Sara
STUCKMANN Eugene
TACKNEY Stanley
TAGAWA Yoshita
BROMLEY Sheila
WESLEY Jay
WILSON Marriott
WOTTITZ Gertrude
ZAK John
BROWN Tom
Résumé

Du début des années 1940 à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les effectifs du FBI (Federal Bureau of Investigation) passèrent de 2000 à 15000 agents en service, afin de lutter sur le territoire même des States, contre la sournoise infiltration des espions allemands et japonais. C'est ainsi que fut recruté un certain Bill Dietrich, émigré d'origine allemande, récemment installé aux Etats-Unis pour noyauter les services secrets teutons, en acceptant de faire un stage de formation d'opérateur-radio, d'une durée de six mois, à la pension Klopstock de Hambourg, haut lieu du commandement allemand du contre-espionnage. De retour à Washington, notre agent double est intégré dans le réseau d'un certain Christopher qui achemine en secret des renseignements vitaux sur les recherches nucléaires américaines, codifiées sous la mystérieuse appellation de "Procédé 97". C'est la mort accidentelle d'un certain Francisco Ruiez qui mettra le sagace inspecteur Briggs, par l'intermédiaire d'une missive cryptée, sur les traces du petit groupuscule d'espions nazis qui semble avoir établi son quartier général dans la 92e Rue à New-York, plus précisément sous couvert d'un magasin de mode tenu par une certaine Elsa Gebhardt, en relation directe avec le colonel Hammersohn. C'est ainsi que Bill Dietrich, ouvre un faux bureau d'ingénierie dans la grande mégalopole américaine, avec pour mission de découvrir l'identité véritable du chef du réseau et de quelle manière les fuites concernant les recherches américaines sur l'atome parviennent à quitter le secret des laboratoires...

>>> Inspirée d'après des faits d'espionnage authentiques et poussant la véracité des propos jusqu'à faire jouer quelques véritables agents du FBI, axant la réalisation sur un filmage quasi documentaire des agissements et activités quotidiennes liées à la lutte contre l'éventualité d'une "Cinquième Colonne" sur le territoire yankee, cette efficace production américaine, menée avec un brio certain et une maîtrise constante, devient finalement une importune apologie de l'efficacité des services secrets des States, inconditionnelle et partisane, comme l'exigent souvent les stratèges de la géopolitique.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Index de la Cinématographie 1947
Critiques (Public)
Dans la veine des semi-documentaires très en vogue dans les Etats-Unis d'après guerre, ce film n'est au final qu'une pub de luxe pour le célèbre bureau d'investigation américain. Afin de mieux captiver son audience, le film débute par une série d'avertissement sur la véracité des faits exposés -les figurants sont joués par de vrais agents du FBI...- et se poursuit par les différentes alternatives narratives : action jouée, voix off et documents d'archives. Le procédé devient vite lassant et ce qui aurait pu être un bon film d'espionnage devient un vulgaire outil de propagande. Pourtant la partie "fiction" ne manque pas d'attrait, l'action est gérée avec minutie et les différents personnages sont interprétés avec beaucoup de passion pour les uns -les méchants- et de sobriété pour les autres -les gentils. J'attribue une mention spéciale à Signe Hasso qui campe un agent nazi troublante et vampirisante. A conseiller aux intellectuels patriotes.  
H.Powell