Dans les années 50, un jeune homme pauvre met au point un plan machiavélique pour assumer l'identité du fils d'un richissime constructeur de navires. Tout commence, lorsque le dénommé Tom Ripley, étudiant désargenté, se fait engager par Herbert Greenleaf, pour ramener aux States, son fiston Dickie, menant une existence de persistant dilettante en Italie. Il parvient à s'immiscer dans la vie de ce dernier et de sa fiancée Marge et finit par le tuer un beau jour, en pleine mer. Fort habilement, il passera d'une identité à l'autre, afin de brouiller les pistes et tromper l'enquête de la police...
>>> Des acteurs parfaitement investis dans leurs rôles respectifs, dans une oeuvre bienvenue, certes en-deçà de la version de 1959 de "René Clément" , mais qui ne déplaît aucunément, malgré son évident amoralisme ambiant...
Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 544
- Les Inrockuptibles numéro 233
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéro 470
- Avant-Scène numéro 491
- L'Annuel du Cinéma 2001
- Télérama numéro 2617
- Ciné-Feuilles numéro 388
Critiques (Public)
Excellent film, me semble-t-il. Machiavélique à souhait. J'ai préféré la version américaine que la version française (PLEIN SOLEIL) avec Alain Delon. RYS
15/20 : Matt Damon interprète un être démoniaque et schizophrène, qui non content d’avoir tué un homme qu’il aimait – comme un vampire peut aimer sa proie – s’acharne à détruire le coeur de sa fiancée – campée avec justesse par Gwyneth Paltrow – à coups de mensonges éhontés. Au passage, il séduit une amie du défunt ainsi qu’un ami de la fiancée, sans sembler bien sûr de ses choix. Ses crimes, faux-semblants et affabulations, comment les gère-t-il ? Très simple : il les met dans une cave de sa mémoire et ferme la porte à clef. Il suffisait d’y penser ! Un anti-héros pas très sympathique donc. Pourtant peu à peu, on se prend à souhaiter que ses machinations fonctionnent. Il faut dire qu’il y met tant d’énergie et d’ingéniosité, lui qui veut à tout prix trouver un arrangement acceptable pour lui-même comme pour la société ! C’est sans doute ce mélange d’acharnement et d’intelligence qui finit par nous le rendre sympathique. Et puis après tout, chacun n’a-t-il pas ses secrets ? ...   TY