Georges Valandrey, riche métallurgiste, s'est lié d'amitié avec un sympathique Américain, Eric Thompson, avec lequel il est aussi en affaire. Ce qu'il ignore encore, c'est que son épouse fut mariée avec ce dernier, aux Etats-Unis .....
Bibliographie
- Ciné-Feuilles numéro 471
- Cahiers du Cinéma numéro 585
- Positif numéro 514
- Les Inrockuptibles numéro 418
- Annuel du Cinéma 2004
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 2812
Critiques (Public)
18/20 : J'y allais surtout pour voir le numéro de Darry Cowl ! D'ordinaire rebutée par la Comédie Musicale et/ou l'Opérette en tant que genres... Seulement voilà, c'est très bien envoyé si on démysthifie le premier quart d'heure assez "cucul la praline"... Ce "thé" survolé par la caméra est juste une amorce. Les roucoulades font vite place à une mordante ironie que la concierge de la garçonnière viendra signer : la joie de rire l'emporte sur les larmes de crocodile. Remuant, alerte, espiègle, jamais creux car ce qui est déclamé (chanté mais aussi parlé) fait avancer l'action. Aucun anachronisme non plus, des dialogues d'époque, et qui sont d'une grande élégance, je le précise pour ceux qui craindraient l'apport de tournures du vingt et unième siècle déplacées... Interprétation où l'on perçoit le délice des comédiens sous la houlette du Maître Amuseur... Re-survol de la caméra pour conclure théâtralement... Oeuvre exportable sans doute ent tant que parodie très frenchie des comédies musicales américaines, malgré l'acide, c'est assez gentil pour ne froisser personne. Je me suis surprise depuis à imiter l'accent de Lambert Wilson : "bien pronouncer "Pâs sû' le Bouche", tout un programme... L.Ventriloque