L'existence du dénommé Harold Crick s'égrène comme le tranquille balancier d'un métronome, avec une régularité inflexible, entre rigueur professionnelle (il est un studieux polyvalent des impôts) et monotonie quotidienne (sa vie est chiffrée, chronométrée en abyme). Tout ce bel et solide agencement journalier se retrouve fracassé, lorsqu'un matin, dans sa confortable salle de bain, une mystérieuse voix féminine, commente ses moindres faits et gestes habituels. Après les premiers moments d'affolement évacués, une consultation inutile chez une psychiatre qui parle d'accès schizophrénique, un semblant de lumière se fera jour auprès du génial professeur Jules Hilbert. L'incroyable vérité littérale et littéraire qui se dessine, s'écrit sous la plume alerte de la célèbre romancière Kay Eiffel pour laquelle Harold Crick se révèle être le mortel personnage principal de son dernier roman en gestation...

>>> Sympathique réalisation souvent drôle, au subtil scénario tordu et tortueux, qui se regarde avec un réel plaisir, et en prime la rayonnante Maggie Gyllenhaal au sourire délicieux comme un cookie tout frais, tout chaud...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)