CASHBACK - 2006

Titre VF CASHBACK
Titre VO Cashback
Année de réalisation 2006
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 1h34
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 17/01/2007
Thème(s)
Insomnie ( tous pays confondus)
Arts martiaux (Cinéma britannique)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Grands magasins et supermarchés (tous pays confondus)
Football (tous pays confondus)
Jeux (échecs) (tous pays confondus)
Milieu scolaire (Cinéma britannique)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma britannique)
Enfance (Cinéma britannique)
Billard (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ELLIS Sean
Chef(s) Opérateur(s)
HUDSON Angus
Musique
FARLEY Guy
Renseignements complémentaires
Scénario : Sean Ellis
Distribution : Gaumont Columbia TriStar .....

Visa d'exploitation : 115 976

Nota : le réalisateur a tourné en 2004 un court métrage de ce film sous le même titre .....
Acteurs
FOX Emilia
BIGGERSTAFF Sean
EVANS Shaun
RYAN Michelle
GOODWIN Stuart
DIXON Michael
LAMBOURNE Michael
PICKERING Marc
HANCOCK Nick
HESKETH Frank
BAGACH Irene
WARD Howard
GUINNESS Daphne
BLOOM Samantha
HAZELL Keeley
DUDLEY Gayle
NICHOLE Cherie
ARDALAN-RAIKES Just
BALLANTYNE Martin
KAY Marysia
PARETAS Jemi
SMITH James (5)
Résumé

Ben Willis traîne sa fluide et nonchalante tristesse dans de récurrentes insomnies, depuis que sa petite amie Suzy lui a fait savoir que leur histoire d'amour était terminée. Dans son émouvante et pourtant banale désolation, il songe tout de même à "rentabiliser" ses longues nuits sans sommeil et sans amour, en travaillant dans une grande surface de la ville ouvert en permanence. Engagé comme technicien de surface, sous la coupe d'un stupide chefaillon imbu de sa personne et de son autorité, il s'est trouvé une étonnante et lumineuse technique mentale pour suspendre le temps, lui permettant ainsi d'apprécier l'appétissante clientèle féminine et de dépasser le morne ennui nocturne du temps qui ne trépasse point rapidement. Sa constante envie de dessiner et de peindre et un curieux intérêt naissant pour Sharon, la petite caissière du supermarché, vont ainsi le sortir de sa gangue mortifère et sa gangrène émotionnelle.

>>> Même si le sujet est des plus communs et des plus filmés ("rupture amoureuse apportant du malheur, puis à nouveau renaissance à la vie") on salue avec conviction l'originalité du traitement cinématographique et l'excellence de l'interprétation jusqu'aux seconds rôles campés avec brio et naturel...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2008
Critiques (Public)
Le film oscille entre comédie et drame. Le héros quitté par sa petite amie nous livre son désespoir et ses nuits sans sommeil. Il nous emmène dans ses images et ses fantasmes qui transforment à guise le monde dans lequel il traîne sa misère : le petit monde du supermarché, les clients, les collègues, le chef ; un côté BD, conte de fée? tantôt émouvant et tantôt hilarant. Une esthétique qui doit plaire aux jeunes ... 

"Cashback" pourrait se traduire en français par..."donnant-donnant". A la base ce film est un court métrage récompensé en 2004 par le "Grand Prix" du Festival de Brest. J'avais vu cette version courte au charme tout particulier. La version longue, sortie cette année et toujours réalisée par le britannique Sean Ellis, m'avait été vantée par un ami réalisateur. Je voulais absolument la voir... et c'est ce que j'ai fait dimanche dernier bien installé devant mon DVD. "Cashback", sans tout vouloir dévoiler, c'est l'histoire d'un étudiant en art qui suite à une rupture sentimentale douloureuse devient insomniaque. Plutôt que de tourner en rond toute la nuit, il trouve un petit travail de nuit dans une grande surface alimentaire. Trés vite, "Ben Willis", interprété par le jeune Sean Biggerstaff, va se découvrir un don... celui d'arrêter le temps (et les gens) et va pouvoir ainsi se ballader au milieu de ses contemporains en toute quiétude, un atout pour l'expression de son art, la peinture. Quoi de mieux qu'un monde "figé" pour apprécier toute la beauté de ce monde, de ses contemporains... et contemporaines ? La suite... c'est une histoire d'amour assez classique entre notre jeune héros et une de ses collègues. Le film est une réussite, et j'ai passé un bon moment à le visionner. Un bon divertissement en somme... Pour l'anecdote, le court métrage est intégré en totalité au film... et on peut constater que les comédiens n'ont pas trop changé en trois ans. Le film est drôle, avec un humour très anglais à la "Trainspotting" ou autre "Full Monty". Il fait réfléchir aussi (pas trop quand même)... à la manière d'utiliser un don ou un art. Je passe sur l'aspect "sentimental" du film qui dans ce cas précis sert plus de prétexte sans atteindre le stade de la nécessité. La bluette entre "Ben" et sa consoeur "Sharon", jouée par Emilia Fox, sans être désagréable est trop similaire aux quantités d'histoires d'amour vues et revues dans les films mettant en scène la jeunesse américaine. Après avoir vu le court métrage, j'espérais être surpris par cette version longue... et j'ai été déçu. Tout en restant un très bon film, "Cashback" a perdu beaucoup de son charme et de sa légèreté en passant du court au long métrage. Je le regrette un peu, car cet aspect me laisse un goût d'inachevé... A voir tout de même pour son côté "fantastique", sa philosophie... et pour ses acteurs. A ce sujet, j'ai beaucoup apprécié le personnage de "Jenkins", le responsable du magasin... psychotique et paranoïaque à souhait. L'acteur c'est Stuart Goodwin... un "Benoît Poelvoorde" version "Outre-Manche"... Bon, mon avis est mitigé... mais finalement j'ai bien aimé "Cashback" ! 
Pierre Troestler