"Ils sont jeunes, beaux, homos et croient au marxisme. Elles veulent s'affranchir et militent pour le droit à disposer de leur propre corps, qu'elles soient hétéro ou lesbiennes. C'est ensemble que commencera leur combat contre les codes normatifs. Légèreté des seventies, coups de gueule, mutations politiques, vie communautaire, féminisme, berceaux idéologiques. Le tout face aux inexorables limites de l'époque. Retour aux sources" (1968-1972).....
(d'après le matériel de presse)
Bibliographie
Critiques (Public)
Les films militants (de tous bords) ont toujours un côté emmerdant et manichéen, celui ci n'échappe pas à la règle.
Et pourtant ce film fauché, tourné avec 3 francs six sous a un côté sympathique, sincère et convaincu.
Mais bon, les scènes d'intérieur sont tournées en vidéo, ce qui est assez laid, beaucoup d'extérieurs aussi... A part quelques plans bien venus qui recréent mai 68 en noir et blanc et donnent un aspect reportage/cinéma vérité...
En fait, le principal mérite du film est d'avoir découvert des jeunes comédiens pleins de fraîcheur et de talent : Axel Philippon, Célia Pilastre et Roman Girelli qui sont très attachants.
Et puis, il y a une scène fugace et fulgurante en noir et blanc (qui fait penser à l'expressionisme allemand)où l'on aperçoit brièvement en commissaire (limite nazi/Dr. Mabuse), Jean-Marc Cozic (à contre-emploi) qui fut le très sensible héros du court métrage "Peine Perdue"...
