FAMILY PORTRAITS - 2003

Titre VF FAMILY PORTRAITS
Titre VO Family portraits : a trilogy of America
Année de réalisation 2003
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h45
Genre FILMS A SKETCHES
Notation 14
Date de sortie en France 04/10/2006
Thème(s)
Castration / Emasculation
Homosexualité masculine (Cinéma américain)
Inceste (Cinéma américain)
Tueurs psychopathes (Cinéma américain)
Pédophilie
Ours en peluche (tous pays confondus)
Enfance (Cinéma américain)
Postes et Télécommunications
Amputations
Sadomasochisme
Réalisateur(s)
BUCK Douglas
Chef(s) Opérateur(s)
SARAVAL Nicola
Musique
DZUBAK Edward KRISTIAN David
Renseignements complémentaires
Scénario : Douglas Buck
Distribution : Zootrope Films

Visa d'exploitation : 116 406

Trois sketches : 

- "Cutting moments" réalisé en 1997
- "Home" réalisé en 1998
- "Prologue" réalisé en 2003
Acteurs
BETSWORTH Gary
BLAND Ray
CONWAY Sally
FESSENDEN Larry
MAHONEY William
RAY Nica
SPLENDORE Alex
THORNTON David
WILLIAM Anderson
BARSKY Jared
CALEO Christine
FLOREY Deborah
BALDINO Ronald
Résumé

"Cutting moments" : une banlieue américaine quelconque; un pavillon insignifiant et coquet, une famille banale, père, mère, fiston. Rien que des apparences. L'homme, prénommé Patrick, a versé dans le pudibonderie radicale et abhorre tout ce qui de près ou de loin fait référence au sexe ou même seulement le simple contact physique avec l'autre. Son épouse Sarah tente une nouvelle fois, vainement, de réveiller la libido de son mari qui semble plutôt attiré nauséeusement vers son propre enfant. Devant le rejet méprisant de l'homme, elle s'enferme dans la salle de bains, bien décidée à "effacer" ces lèvres qui n'obtiennent plus aucun témoignage affectueux...

"Home" : encore une banlieue américaine impersonnelle, un pavillon insignifiant et coquet, une famille banale, père, mère, fillette. Rien que des apparences et des faux-semblants. L'homme, prénommé Gary, souffrant en permanence d'une enfance traumatisante, écrasée par un paternel rigide et brutal, s'est façonné une existence rigoriste et puritaine, obsédée par une violence démesurée de plus en plus difficilement réfrénée, qui bientôt ne pourra plus se contrôler et trouvera enfin son "apaisement" ultime dans un épouvantable et sanglant carnage familial...

"Prologue" : Une jeune fille paraplégique, amputée de ses deux avant-bras, qui fut victime d'un monstrueux sadique pervers, revient après une année de convalescence, dans la maison de ses parents, désormais séparés, qui l'accueillent avec attention et prévenance. Au bureau de postes, où elle tenait à saluer son ancien boyfriend qui aujourd'hui est marié, elle reconnait dans le portrait photographique d'un employé parti récemment à la retraite, l'homme qui est responsable de son drame... 

>>> Il y a plusieurs manières d'appréhender cette incroyable trilogie de l'horreur. La plus facile et la moins constructive serait un rejet catégorique de l'ensemble, en l'accusant d'être simpliste, complaisant, gratuit, malsain. Il serait tout aussi fallacieux de crier au film culte, agrémenté d'éloges dithyrambiques et univoques. Reste que ces quelques portraits vitriolés et douloureux d'une Amérique abyssale où s'entrecroisent la folie et la culpabilité, la sauvagerie et le refoulement sont bien les négatifs exacerbés d'une frange importante de la population qui batifole derrière les goupillons de nos bénitiers et les viriles harangues de nos militaires défilés...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2007
Critiques (Public)