JE NE PEUX PAS VIVRE SANS TOI - 2009

Titre VF JE NE PEUX PAS VIVRE SANS TOI
Titre VO Bu neng mei you ni
Année de réalisation 2009
Nationalité Taiwan
Durée 1h32
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 27/10/2010
Thème(s)
Festival International du Film Asiatique de Vesoul (Cyclo d'Or)
Cinéma taiwanais (ORIGINE)
Enfance (Autres pays)
Réalisateur(s)
DAI Leon
Chef(s) Opérateur(s)
CHANG Hsiang-Yu CHOU Yi-Wen
Musique
KAGEYAMA Yukihiko
Renseignements complémentaires
Scénario et montage : Leon Dai
Distribution : Héliotrope Films

Visa d'exploitation : 127 406

Nota :

- Golden Horse Award 2009, Hong Kong, Meilleurs film, réalisateur, scénario

- Festival Skip City International (Japon) 2009, Meilleur film

- Cyclo d'Or et Prix-Guimet, Vesoul 2010


Acteurs
CHAO Yo Hsuan
CHEN Wen-Pin
LIN Chih-Ju
Résumé
La dramatique histoire, tirée d'un fait divers qui s'est déroulée sur les docks du port de Kaohsiung, au sud de la mégalopole de Taïwan, et qui raconte la lutte désespérée d'un père de famille sans emploi, pour inscrire sa petite fille, à l'école...
Bibliographie
Critiques (Public)
18/20 : Découvert au 32ème Festival des Trois Continents nantais (2010). Quand la télé filme le duo prêt à se jeter dans le vide sur le pont (inspiré d'un fait divers de 2003), il plane une façon de filmer "années Cinquante". Que ce soit le travail sordide chez ce patron qui s'endort ou le deux-roues brinquebalant, on se demande bien à quelle époque on est au début. En même temps, on apprend que "c'est illégal qu'un père vive avec sa fille", la bureaucratie taïwanaise exigeant double autorisation pour l'école. Le statut de père-célibataire ne peut être invoqué à Taïwan tellement la féodalité a laissé son empreinte... En attendant, le père (acteur non professionnel !) et sa fille (petite perle d'eau toute en retenue) constituent un tandem attachant. Ils échangent peu mais assez pour s'imprégner mutuellement face à l'adversité qui les frappe depuis qu'on fait payer aux pauvres... l'abomination d'être pauvres. Ainsi, le spectateur a tout le temps de désespérer dans le labyrinthe de l'aide sociale, entre hôtesses récitantes et vieux copain influent mais mollasson. D'autres plongées en apnée avec le visage de la petite fille en flash-back rapprochent de l'issue... Des ralentissements un peu forcés parfois, mais la finesse des derniers plans et même le sirop musical qui l'accompagne forcent le respect... Par ailleurs, rien n'interdit, dans ce désir de soudure inconditionnelle à un "enfant-moteur", de voir la volonté de résistance du peuple taïwanais (sortie du film en 2009, l'Ile de Taïwan venant d'être à son tour touchée par la récession économique). L.Ventriloque