J'ENRAGE DE SON ABSENCE - 2011

Titre VF J'ENRAGE DE SON ABSENCE
Titre VO
Année de réalisation 2011
Nationalité France / Luxembourg / Belgique
Durée 1h38
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 31/10/2012
Thème(s)
Enfance (Cinéma français)
Réalisateur(s)
BONNAIRE Sandrine
Chef(s) Opérateur(s)
GUILBERT Philippe
Musique
DZIEZUK André
Renseignements complémentaires
Scénario : Sandrine Bonnaire
et Jérôme Tonnerre .....
Distribution : AD Vitam

Visa d'exploitation : 124 621
Acteurs
HURT William
LAMY Alexandra
LEGRAND Augustin
MEHENNI Jalil
ORIANE Françoise
RUTILI Norbert
Résumé
"Après dix ans d'absence, Jacques ressurgit dans la vie de Mado, aujourd'hui mariée et mère de Paul, un garçon de sept ans. La relation de l'ancien couple est entachée du deuil d'un enfant. Alors que Mado a refait sa vie, Jacques en paraît incapable et lorsqu'il rencontre Paul, c'est un choc. La complicité de plus en plus marquée entre Jacques et Paul finit par déranger Mado qui leur interdit de se revoir. Mais Jacques ne compte pas en rester là" .....

                                                                                    (d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Positif numéro 621
- Le Canard Enchaîné du 31 octobre 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
17/20 : C'est un film grand public, adroit, alerte... Une famille recomposée d'aujourd'hui, et qui va de l'avant. Banale cave, quelques reliques stockées avec le vélo du fiston, 7 ans, adorable. Les dialogues ne restent pas rêver, les prises de vue virevoltent dans et autour de l'immeuble, au ras de cette vitre basse où le drame se noue... Le charme du petit garçon (Jalil Mehenni) opère tout de suite (le chut, sa manière très vive d'occuper l'espace...). Mise en scène, direction d'acteurs, tout sent la passion du travail bien fait en droit fil des expériences de l'actrice. Sandrine Bonnaire pour la deuxième fois derrière la caméra est à son affaire, dans la manière de peaufiner les angles, glisser dans le décor une forme de signature (silhouettes féminines proches de la sienne, boutique et galettes biologiques) sans jamais perdre le fil narratif. Nombre de diversions permettent pourtant de souffler, rendant fluide le recentrage sur l'enfant avec son fantôme au caveau (William Hurt), le nouveau copain adulte en tant que "père de son frère mort" autant que complément bienvenu de son vrai père (le long Augustin Legrand), ce type réglo, joueur, enfin tant que rien ne l'énerve ! Et puis Mado, la mère terre-à-terre (Alexandra Lamy), personnage ambigu avec son secret qui n'en est pas un. Elle craque, remet le couvercle sur sa gêne jusqu'à ce que... Lors du déchaînement des derniers plans, l'attitude féminine peut même jeter un peu d'ombre sur l'ensemble. L.Ventriloque