Jennifer Hills, une solide et pondérée citadine, vient de louer, pour quelques semaines, un chalet en pleine forêt, situé en bordure d'un paisible petit étang, pour mettre en route et en écriture son nouveau roman, dans le calme et l'inspiration d'une nécessaire solitude sylvestre. Quelques jours plus tard, trois sombres individus, qu'elle avait déjà croisés à une station-service et dû remettre à leur place, et un quatrième, handicapé mental, venu lui réparer une canalisation obstruée, font irruption dans son refuge forestier, la forçant à boire et la menaçant d'un phallique révolver. Par chance, elle parvient à se sauver in extremis et dans sa fuite éperdue dans les bois, tombe sur le shérif du coin, chassant les écureuils avec un vieil acolyte. C'est donc avec ce patenté homme de loi, qu'elle va se rend au chalet, pour faire arrêter les odieux coupables. Mais il va s'avérer que le libidineux bonhomme est complice avec les quatre ignobles abrutis.

>>> On est en face du banal et classique schéma des films du genre, "jeune femme innocente aux mains de cruels pervers, subissant les derniers outrages et qui finira par se venger de ses monstrueux tortionnaires." En première partie, viols, humiliations, brutalités et pour faire bonne mesure, en seconde partie, castration, bain forcé dans une émulsion de soude caustique, énucléation. L'ensemble transpire sans cesse une atmosphère nauséeuse et vomitive rehaussée par un filmage techniquement sans faute.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)