"A Martin, dans l'état du Tennessee, Chip Hines, un jeune garçon précoce âgé de six ans, ne connaît que la vie avec ses deux papas, Cody et Joey. Et c'est une belle vie. Quand Cody meurt brutalement dans un accident, c'est avec force que Chip et son père adoptif réagissent afin de surmonter cette perte et continuer la vie qu'ils avaient commencée à construire, ensembles à trois. Mais la soeur de Cody révèle à Joey qu'un vieux testament établi à la naissance de Chip, peu avant qu'il ne fasse partie de la famille, la désigne comme tutrice légale de l'enfant. Les années d'intégration de Joey dans la famille s'effritent peu à peu alors que Chip lui est enlevé. A l'incompréhension succède la colère et l'impossibilité pour Joey de trouver une solution. La loi n'est pas de son côté, mais ses amis si. Fort de leur soutien et des souvenirs avec Cody, il cherchera un chemin vers la paix avec cette famille qu'il considérait comme la sienne avant le drame, et essayera ainsi de se rapprocher de son fils" .....
(d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 19 novembre 2014
- Libération du 19 novembre 2014
Critiques (Public)
19/20 : "In The Family", on s'attend à un énième mélo sur la sacro-sainte famille. Or, c'est un beau et grand film d'auteur étasunien sur la garde d'un enfant suite à un décès de l'un de ses deux papas du quotidien : quand la famille porte plainte et qu'il convient de trouver un arrangement à l'amiable une fois passée la douleur de tous. Possible de déplorer l'aspect caricatural du huis-clos vers l'issue, cette charge un peu invraisemblable, quoique... Les prises de vue tapant "dans les coins" sont un régal en revanche, on est embarqué, pris par ces émotions rentrées que seule l'image révèle, et encore, par à-coups ! A noter, le jeu subtil du réalisateur également acteur premier rôle, d'une énergie à toute épreuve. Rarement au cinéma est traité avec autant de minutie l'art de l'écoute active de l'adversaire, non pour le descendre, mais pour arriver à un compromis le plus humainement viable : ah, ce dernier plan qu'en toute logique on cultivait dans son for intérieur sans le savoir !
L.Ventriloque