L'EPOPEE DE L'EVEREST - 1924

Titre VF L'EPOPEE DE L'EVEREST
Titre VO The Epic of Everest
Année de réalisation 1924
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 1h25
Genre DOCUMENTAIRE
Notation 16
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Documentaires (Cinéma britannique)
Montagnes (Cinéma britannique)
Alpinisme (tous pays confondus)
Films ethnologiques / ethnographiques
Réalisateur(s)
NOEL John
Chef(s) Opérateur(s)
NOEL John
Musique
TURNER FISHER Simon
Renseignements complémentaires
Scénario : John Noel

Nota :

- La partition musicale a été composée entre mai 2012 et juin 2013 .....
Acteurs
Résumé

La montagne s'élève tel un précipice rocheux de 3050 mètres, depuis la cime gelée du glacier du Rongbuk. Le sommet culmine à 8848 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les Tibétains ont nommés la grande montagne "Chomo-Lung-Ma" qui signifie "Déesse Mère du Monde" Pour un tel périple, une caravane d'hommes fut nécessaire, avec chevaux et bagages, le résultat de long mois de préparation et de travail. Un groupe de 500 hommes et animaux a été constitué et a pris la route pour franchir à 4600 mètres le col de Jelep qui emmène le voyageur de l'Inde au Tibet. Au-delà des montagnes de démarcation, à la fronyière du plateau tibétain, on trouve Phari-Dzong, la ville la plus haute du monde sur fond du Chomolhari qui dévoile 3000 mètres abrupts de roches et de glace. Au milieu de la poussière, de la boue et des ordures puantes, les habitants vivent ici avec chiens et bétail dans ces taudis salis par la fumée des feux. Pour emmener les alpinistes britanniques dans les plaines du Tibet, jusqu'à leur destination située à 320 kilomètres, des yaks sont réquisitionnés. Une longue route commence avec la présence d'anciens châteaux construits dans les falaises et de monastères fortifiés dissimulés derrière les barrières montagneuses de l'Himalaya. Au-delà des traces écrites de l'histoire du Tibet, Kampa-Dzong, une merveille de lignes, de simplicité et de solidité, se dresse sur ce rocher à 4570 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il faut désormais monter un campement à plus de 5000 mètres d'altitude, aussi loin dans la vallée que les yaks peuvent aller. Une équipe soudée et déterminée, composée de Norton, Somervell, Mallory, Irvine, Odell, Beetham, Bruce et Hazard, se prépare pour le tronçon final, accompagnés de sherpas népalais, une soixantaine pour porter les charges lourdes et monter les camps dans les glaciers. Sur les 24 kilomètres de glacier, jusqu'au pied du précipice nord de l'Everest, une chaîne de dépôts a été mise en place, le premier à 5330 mètres. L'approche se concrétise : plus que 11 kilomètres. Et puis des haltes nécessaires, dès qu'une tempête se déclare et à la première éclaircie, une avancée obligatoire, pour créer un autre dépôt, plus haut dans le glacier. Ce sera le campement Snowfield, au pied du précipice de l'Everest et à 6400 mètres d'altitude. On distingue désormais la crête nord-est de la montagne, gelée et balayée par le vent, la route choisie pour monter jusqu'au sommet. La partie basse de la crête est une falaise abrupte de glace qui se jette dans le bassin du glacier, plus bas et qu'il faut rejoindre, après avoir taillé 2000 marches, placé 122 mètres de cordes et fixé une échelle de corde permettant aux porteurs l'ascension du précipice. Un nouveau campement est établi dans la glace à 7010 mètres au-dessus du niveau de la mer. Physiquement incapables de porter la caméra plus haut, l'observation se fera de loin, avec la création de deux autres campements, à 7620 et 8230 mètres. A 8535 mètres, la raréfaction de l'oxygène nécessite l'utilisation de masque que Mallory et Irvine endossèrent. A 183 mètres du sommet, ils disparurent de la vue. Deux jours plus tard, l'évidence d'une chute mortelle paraissait évidente et l'abandon de recherches surnuméraires fut décidé...

>>> Un intéressant documentaire britannique sur cette ascension légendaire, avec des plages ethnographiques sur les autochtones de la région et la lancinante interrogation sur l'éventuelle réussite des deux alpinistes décédés d'atteindre le plus haut sommet de la planète. Officiellement, ce ne sera qu'une trentaine d'années plus tard, que l'exploit fut accompli par Edmund Hillary et son sherpa Tensing Norgay, le 29 mai 1953...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)