Alors que toute la population de la capitale mexicaine est en liesse pour commémorer la traditionnelle et bigarrée Fête des Morts, James Bond, l'agent 007, déjoue un sanglant attentat à la bombe prévu incessamment dans un stade de la cité, afin de créer une vaste psychose mondiale dont le seul but est de fédérer l'ensemble des services anti-terroristes via un vaste programme informatique dont le dépositaire officiel ou clandestin contrôlerait l'intégralité des leviers économiques et politiques de la planète. Une stratégie manoeuvrière souhaitant l'utilisation massive de l'électronique, des drones et des ordinateurs, au détriment de l'humain avec à terme, la suppression du MI6 et de ses agents. Cette orientation est fortement prônée par une des têtes pensantes des services secrets britanniques (C) favorable à la fusion des départements intervention et logistique, une sournoise opération qui dissimule une dangereuse collusion du haut fonctionnaire avec un certain Blofeld et sa folie mégalomane, à la tête d'une puissante organisation criminelle baptisée "Spectre". Officiellement mis sur la touche, après son intervention mexicaine, James Bond va continuer en catimini son enquête, aidé par l'efficace analyste des services secrets (Q) et l'affriolante et dynamique secrétaire générale Moneypenny. Après une incursion à Rome où doivent se dérouler les obsèques d'un certain Marco Sciarra, décédé lors de la funeste réunion mexicaine, et l'élection de son remplaçant, Bond se retrouve dans les montagnes enneigées d'Autriche, à débusquer dans les secrets soubassements d'un chalet, un ancien ennemi en fort mauvais état, Mr White, qui lui demande, avant de se tirer une balle dans la tête, de protéger sa fille Madeleine qui officie dans une luxueuse clinique alpine, comme médecin psychologue. C'est à Tanger, à "l'hôtel de l'Américain", qu'une pièce secrète et son contenu vont indiquer une nouvelle direction, quelque part au fin fond du désert, dans le gigantesque cratère aménagé, laissé par la chute d'une météorite, pour une dramatique confrontation avec un lointain passé...
>>> Avec une séquence d'ouverture d'une éclatante virtuosité, en hélicoptère au-dessus d'une foule en pleine réjouissance mortuaire, la réalisation de ce vingt-cinquième opus se pose comme un excellent résultat dans le genre et la série, maniant avec dextérité et savoir-faire, action, humour et rebondissements, le tout rehaussé par un soin particulier apporté aux décors et à la scénographie générale...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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