ROSALIE BLUM - 2015

Titre VF ROSALIE BLUM
Titre VO
Année de réalisation 2015
Nationalité France
Durée 1h35
Genre COMEDIE
Notation
Date de sortie en France 23/03/2016
Thème(s)
Chats (tous pays confondus)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma français)
Coiffeurs et barbiers (tous pays confondus)
Cerfs-volants (tous pays confondus)
Crocodiles (tous pays confondus)
Chiens (Cinéma français)
Réalisateur(s)
RAPPENEAU Julien
Chef(s) Opérateur(s)
COTTEREAU Pierre
Musique
RAPPENEAU Martin
Renseignements complémentaires
Scénario : Julien Rappeneau
d'après le roman graphique de Camille Jourdy .....
Distribution : SND

Visa d'exploitation : 141 646
Acteurs
LVOVSKY Noémie
KHOJANDI Kyan
ISAAZ Alice
ANEMONE
REBBOT Philippe
GIRAUDEAU Sara
RUTHERFORD Camille
BRIDET Nicolas
DIOT Pierre
VAN KHACHE Matthias
OESTERMANN Grégoire
LAHMI Jean-Michel
PEPIN Aude
GOUEVIC Jaouen
COLOMBE Vincent
HANCISSE Pierre
PICOLI-TRUFFAUT Luna
PAIMBLANC Philippe
LEDRAN Jacques
QUINTO Eva
CLEMENT Béatrice
BELLANTI Louis
RAYNAUD Gérald
JUSTER Eulalie
ALLAIRE Michel
GAUTIER Frédérique
KOUBBI Christina
Résumé

Vincent Machot connaît sa vie par coeur. Il la partage entre son salon de coiffure, son cousin, son chat, et sa mère bien trop envahissante. Mais la vie réserve parfois des surprises, même aux plus prudents. Il croise par hasard Rosalie Blum, une femme mystérieuse et solitaire, qu'il est convaincu d'avoir déjà rencontrée. Mais où ? Intrigué, il se décide à la suivre partout, dans l'espoir d'en savoir un peu plus. Il ne se doute pas que cette filature va l'entraîner dans une aventure pleine d'imprévus où il découvrira des personnages aussi fantasques qu'attachants. Une chose est vraiment sûre : la vie de Vincent Machot va changer" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
Critiques (Public)
Habitué des plateaux de cinéma aux côtés de son illustre père, Julien Rappeneau n’avait cependant jamais réalisé de film, pas même de court métrage – la procédure habituelle pour entrer dans la cour des grands. Coup d’essai et coup de maître, Rosalie Blum réussit autant à faire sourire, à charmer qu’à émouvoir. Surtout, ce film rend heureux et en ces temps tristes il est donc grandement recommandable.

Rosalie Blum est une adaptation du roman graphique éponyme de Camille Jourdy, une trilogie éditée aux éditions Actes Sud. L’histoire, comme le principe narratif, a séduit Julien Rappeneau. L’univers poétique de ce film avec ses personnages « arrêtés », que la rencontre avec Rosalie Blum va éveiller à la vie, a rencontré un écho chez ce réalisateur que l’on connaît comme scénariste et dialoguiste. Précisément, les dialogues sont savoureux, portés par des comédiens tous excellents : Noémie Lvovsky, mystérieux et écorché personnage de Rosalie, Kyan Khojandi qui s’impose de plus en plus au cinéma et trouve ici un premier rôle où il est parfait, la lumineuse Alice Isaaz, Anémone que l’on n’avait plus vue si bien dans un film depuis longtemps et l’inénarrable Philippe Rebbot qui promène avec lui son univers fantaisiste, avec drôlerie, en artiste de théâtre dresseur de chow-chow, à défaut de lion, et qui élève un caïman dans sa baignoire. Rosalie Blum est très astucieusement construit en trois actes et en scènes qui se répondent et correspondent entre elles comme un puzzle réjouissant pour le spectateur. Il y a un côté jubilatoire à suivre les pérégrinations des personnages et en premier lieu Vincent Machot alias Kyan Khojandi qui opère une filature assidue de l’étrange Rosalie dans la ville de Nevers, avant que lui-même ne soit suivi par une bande de filles qui jouent aux espionnes et échafaudent des scénarios rocambolesques, prenant Vincent pour un assassin en puissance alors qu’il est un grand rêveur amateur de cerfs-volants. Par sa lumière, sa couleur, son décor stylisé, le film participe visuellement et esthétiquement de cet effet « fable » tout en préservant une dimension réaliste qui nous permet de nous sentir proche des personnages. A l’heure ou la bonté, la gentillesse, ce qui relève de la délicatesse et du profondément humain, sont considérés avec cynisme, un film comme Rosalie Blum met dans un état d’apesanteur et donne le sourire. Très justement, Noémie Lvovsky déclarait que les personnages du film étaient des « gens de rien » : « ils forment une « bande de losers absolus aux yeux de la société tandis que Julien (Rappeneau) les regarde et les raconte autrement. Il voit leur grandeur. Et ce qu’il leur donne à gagner, à la fin, est beaucoup plus profond, plus important que ce que l’on cherche à gagner en général. Le regard de Julien, mêlé à celui de Camille Jourdy, fait de ces gens en marge, gris et invisibles, de grandes et belles personnes. » Elsa Nagel

Ses autres critiques cinématographiques

Son site : Ecrivain de votre vie