Scénario : Edwin Justus Mayer,
Vincent Lawrence, Waldemar Young .....
et pour les scènes additionnelles :
Edwin Justus Mayer et John Meehan .....
Adaptation : Constance Collier
d'après le roman de George Du Maurier
et une pièce de John Nathaniel Raphael
Effets spéciaux : Gordon Jennings
Montage : Stuart Heisler
Orchestration : Bernhard Kaun
Distribution : Paramount
Le jeune Peter Ibbetson, vivant avec ses parents dans une cossue propriété près de Paris, est amoureux de sa voisine Mimsey, petite Anglaise pleine de charme et de délicatesse. Vingt ans plus tard, devenu architecte, Peter revoit Mimsey, maintenant mariée au duc de Towers. En légitime défense, il tue le mari et est pourtant condamné à la prison à perpétuité. Au-delà des murs de sa cellule, une étrange et merveilleuse histoire d'amour va commencer à s'épanouir...
>>> Un chef-d'oeuvre incontesté encensé par les surréalistes...
Le film fut un véritable four aux Etats-Unis mais le succès public et critique fut très important en France. Le mouvement surréaliste, tout juste remis de "l’Âge d’or" de Buñuel, s’en empara aussitôt y voyant la manifestation la plus brillante de sa vision du monde (Breton ira jusqu’à considérer "Peter Ibbetson" comme étant le “triomphe de la pensée surréaliste”). Très sobre voire même rigide dans sa première partie, la caméra d’Hathaway prend une dimension nouvelle au moment du procès. Ainsi, les rêves des deux protagonistes permettent au film de revêtir une dimension lyrique particulièrement brillante tant en termes d’émotions que de technique.