Film documentaire de "commande", tourné sur ordre du régime national-socialiste, pour le Comité International Olympique, qui prend pour espace et thème les Jeux Olympiques de Berlin (1936) avec en prologue, une incursion dans la Grèce antique, d'où est acheminée, comme il se doit, la célèbre Flamme. Filmant avec emphase les principales épreuves, avec comme constant souci esthétique, la beauté formelle du corps, des lignes, de l'harmonie, l'oeuvre cinématographique, dégagée de toutes considérations politiques, reste un important épisode du Septième Art...
>>> A voir, sans arrière-pensées...
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Ce film a été salué comme un événement dans l'histoire du reportage sportif, autant pour les moyens mis en oeuvre que pour l'ingéniosité, l'invention continuelle de la mise en scène et l'esthétique remarquable des prises de vues. L'oeuvre de Riefenstahl étant "maudite", seule la télévision, nous en offre à l'occasion, quelques rares images (en période de Jeux Olympiques) Celles du prologue, les seules que j'ai pu voir, jusqu'alors ... Mais alors quelles images, quel érotisme dans ces corps nus qui se lovent et s'étirent dans les chatoiements d'ombres et de lumière ! L'esthétisme au service du diable, n'en reste pas moins esthétique. N'en déplaise à notre conscience. JM |
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