En plein milieu de l'immense désert australien, une centrale pénitentiaire ultramoderne où les tensions liées à l'incarcération, au racisme, à la drogue, deviennent de plus en plus explosives, entretenues par de mystérieuses consignes draconiennes qui réduisent considérablement les dérivatifs des prisonniers en exacerbant un climat de haine et de meurtre sans limites ni raisons apparentes...
>>> Outre une étonnante description fort violente du monde carcéral, le film est une cinglante dénonciation d'un système politique aberrant et déshumanisé...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 459
- Première numéro 157
- Studio numéro 37
- Positif numéros 351-358
- Cahiers du Cinéma numéro 431/432
- Télérama numéros 2102-HS janvier 1991
Critiques (Public)
Rarement on aura vu film aussi dur, dans un domaine où le cinéma s'est souvent illustré par sa complaisance. Basé sur des "bavures" (que ce mot est ici euphémisme !) réelles, "Ghosts of the civil dead" est, sous la forme d'un rapport, un réquisitoire implacable contre certaines méthodes pénitentiaires, contre la prison en général. Froid et d'un réalisme abrupt et clinique, le film de John Hillcoat est une descente aux Enfers dont on ne remonte que pour entrevoir un autre enfer. Telle est la loi du cercle vicieux. (D.W.Graphite)