LA STRADA - 1954

Titre VF LA STRADA
Titre VO La strada
Année de réalisation 1954
Nationalité Italie
Durée 1h34
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 11/03/1955
Thème(s)
Fêtes foraines et parcs d'attractions (Cinéma italien)
Cirque (Cinéma italien)
Néo-réalisme ( italien)
Clowns (tous pays confondus)
Cinéma italien (ORIGINE)
Queneau (Raymond)
Oscar du Meilleur Film en Langue Etrangère
Représentant(e)s du culte (Cinéma italien)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
FELLINI Federico
Chef(s) Opérateur(s)
MARTELLI Otello
Musique
ROTA Nino
Renseignements complémentaires
Scénario : Federico Fellini,
Ennio Flaiano et Tullio Pinelli .....
Dialogues français : Raymond Queneau
Distribution : Hexatel

Visa d'exploitation : 16 581

Nota :

- Lion d'Argent Venise 1954

- Oscar du Meilleur Film en langue étrangère 1957
Acteurs
MASINA Giulietta
QUINN Anthony
BASEHART Richard
SILVANI Aldo
ROVENA Marcella
VENTURINI Livia
PASSANTE Mario
PRIMULA Anna
GIORGI Gustavo
KAMADEVA Yami
Résumé

Zampano, un hercule forain primitif et brutal, sillonne la province italienne où il exécute ses médiocres numéros. Il est accompagné de Gelsomina, une fille qu'il a achetée à sa mère. Pendant une fête foraine, Gelsomina est fascinée par un funambule, poète et clown : "Il matto". Ce dernier ne peut s'empêcher de provoquer la colère du géant, qui finira par le tuer et par abandonner Gelsomina seule sur la route...

>>> Une magistrale interprétation de Giulietta Masina dans le personnage de Gelsomina, qui reste certainement son meilleur rôle, ou du moins le plus connu...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéros 102, 381
- Image et Son numéros 153/154
- Télérama numéros 1231, 1613
- Avant-Scène numéro 381
- Image et Son numéros 82, 88, 357, 471
- Studio numéro 48
- Positif numéros 13, 432, 483
- Cahiers du Cinéma numéros 40, 45, 49, HS 1994
- Le Monde du 15 mars 1955
- Cinématographe numéro 64
- Cinéma numéros 3, 7, 66, 266
- Téléciné numéros 48/49
Critiques (Public)
"Nul ne mérite d'être loué de bonté s'il n'a pas la force d'être méchant." François de La Rochefoucauld. Pour cela il faut être hirsute, en bout de courses, soudainement anéanti par le désespoir d’une révélation déchirante. Le remord d’être passé à côté d’une renaissance au contact d’un agneau vulnérable et malchanceux possédant un visage impossible que l’on rudoie, que l’on ignore, que l’on exploite ou que l’on se moque. Une naissance se considérant comme inutile lâchée dans un monde ordurier, démuni, ignorant, possessif et aviné ne subsistant que par de minables opportunités glanées ça et la. Des moments difficiles et inconnus vécus par un esprit immature entre sourires et larmes cherchant désespérément à se définir et à durer au contact de situations dégradantes. Ne subsistant uniquement qu'en reformatant selon sa perception les manques d'un environnement récurrent ne fournissant aucune délicatesse. Une tolérance juvénile envers toute une animosité environnante jugée comme incontournable, sans être forcément comprise et qu’il faut homologuer dans son aspect le plus animalier comme étant les modules grossiers d’un territoire virulent et incertain. L'acceptation de nombreux comportements abusifs que seules diverses transformations personnelles sont susceptibles d’atténuer en leur donnant une identité, celle d’une compassion sensitive et naturelle pardonnant tous les écarts. Une pierre qu'elle que soit son apparence servira toujours à quelque chose. JIPI