Scénario : Sollace Mitchell
d'après une idée de Thomas Bauermeister
et le personnage créé par Norbert Jacques .....
Adaptation : Claude Chabrol
Montage : Monique Fardoulis
Dans un futur inquiétant, à Berlin Ouest une vague de suicides spectaculaires défraye la chronique quotidienne plutôt maussade d'où les gens tentent de s'évader, en fréquentant des clubs et des boîtes de nuit à la musique "destroy tel le célèbre "Theratos". Le lieutenant Hartmann est chargé d'élucider ce mortel mystère et va découvrir l'inquiétante existence d'un fou mystique, un certain Heinrich Marsfeldt...
>>> Encore un médiocre film de Claude Chabrol qui s'englue dans le film de commande ou de référence dans lequel même les acteurs sont insipides voire inexistants...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 437
- Première numéro 165
- Télérama numéros 2081-2132-2184- 2317-HS janvier 1991
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 465
- Studio numéro 44
- Positif numéro 359
- Jeune Cinéma numéro 205
Critiques (Public)
On ne sait si cet hommage à Fritz Lang est bien sérieux. On ne peut certes douter des intentions de Chabrol à ce sujet encore que les enfers en soient pavées, et encore eut-il fallu que le réalisateur ait eu les moyens de son entreprise. Or, l'oeuvre sent la démobilisation. Tout concorde vers une oeuvre de commande baclée. Comment sinon expliquer la laideur étonnante de ce film rebutant, ainsi que la totale absence de ce qui a toujours fait le bonheur du cinéma chabrolien, la direction d'acteurs ? Non vraiment, ce "Dr. M" est un Chabrol à oublier.(D.W.Graphite)
Claude Chabrol continue à dénoncer les tares et obsessions des sociétés qu'il décrit habituellement. Docteur M. ne fait pas exception à son oeuvre. Aujourd'hui cette tare a pour nom "les médias" et Chabrol nous montre bien les dangers de la manipulation de ces médias. Connerie, hypocrisie et mort sont donc au rendez-vous et la fiction rejoint la réalité. Quant à la forme, elle évoque certes Lang, mais plutôt par son filmage austère et quasi janséniste qui nous rappelle que Fritz Lang n'était pas du tout un cinéaste comique. Vous l'aurez compris: plus qu'un hommage bêtement cinéphilique « Docteur M » est une oeuvre maîtrisée et personnelle, signée par un cinéaste en pleine maturité.
