LES NUITS DE CHICAGO - 1927

Titre VF LES NUITS DE CHICAGO
Titre VO Underworld
Année de réalisation 1927
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 19
Date de sortie en France
Thème(s)
Films noirs ( Cinéma américain)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Prisons (Cinéma américain)
Chefs-d'oeuvre (Films noirs américains)
Bals et dancings (tous pays confondus)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma américain)
Prix "Cinéfiches" des meilleures interprétations
Jeux (Autres)
Jeux (dames)
Réalisateur(s)
STERNBERG Josef Von
Chef(s) Opérateur(s)
GLENNON Bert
Musique
CAMBRA Jacques SOSIN Donald
Renseignements complémentaires
Scénario : Robert N. Lee,
Howard Hawks et Josef von Sternberg .....
d'après une histoire de Ben Hecht
Adaptation : Charles Furthmann
Intertitres : George Marion (junior)
Production : Paramount

Nota :

- Oscar 1929 du Meilleur Scénario pour Ben Hecht .....

- Prix "Cinéfiches" (Meilleure Interprétation) pour Georges Bancroft .....


- Affiche du film d'origine allemande .....
Acteurs
BANCROFT George
BRENT Evelyn
BROOK Clive
SEMON Larry
KOHLER Fred
LYNCH Helen
MANDY Jerry
MORSE Karl
HOUGHTON Shepard
ALLEN Alfred
RIVERO Julian
Résumé

Dans les orageux bas-fonds de la grande mégalopole de Chicago plastronne le dénommé "Bull" Weed, notable et respecté caïd local, reconnaissable de partout par son excessive faconde et son tonitruant rire en cascades. Un certain style, une présence incontournable, agrémentés d'une candide brutalité et sertis d'une bienheureuse audace irresponsable, qui à l'heur de plaire à l'émoustillante "Feathers" Mac Coy, sa petite amie du moment, s'exhibant habituellement dans une affriolante tenue faite de plumes et de frous-frous aguichants et débordants. Ce qui n'empêche pas notre bonhomme d'être bon enfant et d'avoir un grand coeur, en particulier pour un ancien avocat, Rolls Royce Wensel, devenu alcoolique, et qu'il prend sous sa protection, le désignant comme son plus proche homme de confiance. Et rapidement, notre balbutiant poivrot se métamorphose en un distingué collaborateur qui ne laisse guère indifférente l'affable demoiselle. Une attirance réciproque se forme en toute discrétion, restant volontairement platonique, chacun bien décidé à ne pas trahir la confiance de "Bull" Weed trop occupé à régenter les intrigues et les coups fourrés des autres pontes de la pègre citadine, en particulier ceux d'un certain "Buck" Mulligan qu'il finira par abattre, après une sordide tentative de ce dernier pour abuser de "Feathers" élue entre temps, reine d'une soirée entre truands de tous bords et de tous horizons. Mal lui en pris, puisqu'il est arrêté et condamné à mort. Avec quelques comparses, Rolls Royce et "Feathers" mettent en place un ingénieux plan d'évasion, au moyen d'un corbillard, qui malgré tout échoue lamentablement. De son côté, "Bull" Weed, persuadé de l'odieuse trahison de sa dulcinée et de son protégé, n'a plus qu'une idée en tête, s'échapper du pénitencier, afin de se venger sans pitié des infâmes (faux) amants...

>>> Epoustouflant chef-d'oeuvre dramatique, souvent considéré par certains exégètes du 7e Art, comme l'embryon du "film noir américain" qui obtint un conséquent succès public, malgré les craintes et les atermoiements de la Paramount, pariant sur un échec commercial (au point que Ben Hecht, à l'origine de l'histoire, avait demandé que son nom soit retiré du générique) magnifié par une sidérante interprétation de George Bancroft, entre composition magistrale d'un personnage monstrueusement exubérant et constante présence scénique virtuose, prouesse qu'il renouvellera, une année plus tard, dans "LES DAMNES DE L'OCEAN" du même réalisateur, avec son étonnant rôle d'un "chauffeur" de paquebot en bordée amoureuse...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Ecran numéro 32
- Positif numéro 496
- Pour Vous numéros 1, 6, 15, 28, 251
Critiques (Public)