FATHERLAND - 1986

Titre VF FATHERLAND
Titre VO Fatherland
Année de réalisation 1986
Nationalité Grande-Bretagne / Allemagne / France
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation 11
Date de sortie en France 06/05/1987
Thème(s)
Mur de Berlin (tous pays confondus)
Milieu pop / rock / rap (Autres pays)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Réalisateur(s)
LOACH Ken
Chef(s) Opérateur(s)
MENGES Chris
Musique
PANNACH Gerulf KUNERT Christian
Renseignements complémentaires
Scénario : Trevor Griffiths
Produit par Raymond Day .....
Distribution : MK2 Diffusion
Acteurs
PANNACH Gerulf
BABE Fabienne
ROSE Cristine
STEINER Sigfrit
DIETL Robert
SCHRÖTTER Heike
SAMUEL Stephan
OEHLKE Thomas
GILLERT Patrick
DIESING Heinz
KRUTINA Eva
HALLWACHS Hans Peter
SIMONEIT Ronald
SHUTE Marlow
RAKETA Jim
TROMP Winfried
BLOCH Bernard
Résumé

L'histoire d'un chanteur engagé, Klaus Dritteman, qui a quitté l'Est pour se libérer du carcan socialiste et retrouver les traces de son père qui avait fuit de même son pays, trente ans auparavant. Il est contacté par une fort jeune journaliste française, Emma de Bean, qui pense que son paternel vit sous un nom d'emprunt, en Hollande...

>>> Certainement l'oeuvre la moins maîtrisée du grand réalisateur britannique où ni les acteurs, ni l'histoire n'ont une réelle crédibilité convaincante...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 398
Critiques (Public)
On considère bien à tort ce film comme un "raté" de Ken Loach. C'est au contraire, l'un de ses plus intéressants en autres, en raison même des éléments qui peut-être font sourciller certains: les séquences oniriques (étonnant de voir des images subjectives dans le parcours de Loach, aussi étonnant certainement que les intertitres de "Pas de larmes pour Joy". Comme à l'accoutumée, Loach a un regard extrêmement critique sur la société du "capitalisme réel". Sa caméra est ici d'autant plus acérée, qu'il renvoit la balle à l'Occident, après un prologue stigmatisant la RDA du "socialisme réel". L'ambiance politique est globalement proche de "Hidden Agenda". Une scène, en revanche, fait monter très haut ce film : les retrouvailles du fils et du père, véritable "fête" de douleurs longtemps retenues qui remontent à la surface, à la faveur d'un superbe maelström de sentiments et d'émotions contradictoires. Le tout, sous l'oeil de la plus sensuelle des comédiennes, Fabienne Babe, ici dans un rôle au naturel, sans sophistication, simplement émouvant et tendre. (ELIE ELIE)