Un petit air de the thing sur les bords, ce film met en avant la monstruosité d’une femme obsédée par son apparence physique. On est tout de suite immergés dans l’univers très malaisant du film. Accentué par la mise en lumière d’éléments subtiles et futiles du décor (une mouche, un sourire édenté) nous sommes bien plus que des spectateurs mais des participants. Rien n’est censuré : des corps nus sous tous leurs angles jusqu’aux scènes les plus trash (âmes sensibles aux aiguilles s’abstenir). La fin en bain de sang est en trop selon moi avec un côté presque comique mais obligatoire pour pouvoir supporter les dernières scènes.