Fin du XVeme siècle. Alors que l'Inquisition frappe un peu partout en Espagne, un homme se présente à la cour de la reine Isabelle, désireux de conduire une de ses flottes. Il parvient non sans mal à la convaincre et affrète trois caravelles : la Santa Maria, La Nina et la Pinta depuis Palos. Il ne sait pas encore qu'il posera bientôt le pied sur une terre demeurée inconnue, peuplée d'indigènes...
>>> Superproduction britannique qui tente vaille que vaille de renouer avec une certaine tradition épique, sans y parvenir vraiment...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1992
- Revue du Cinéma 1/1992
- Première numéro 187
- Studio numéros 61 et 66
- Positif numéro 381
- Cahiers du Cinéma numéro 460
- Télérama numéros 2230 et 2301
- Nouvel Observateur numéro 1528
Critiques (Public)
Un film qui promettait énormément de par son réalisateur, son casting et surtout son budget. La plastique ne déçoit pas : costumes chamarés, soleil couchant irréprochable, photographie à faire jaunir un Japonais... Cà ne vous rappelle pas un antécédent de Scott ? Comme pour « Legend », ce film pèche sur le fond. Le spectaculaire semble outrageusement privilégier par rapport à l'histoire. Et les acteurs : diaphanes, inexistants, à part l'excellent Depardieu qui justement éclipse tous les autres, et Sigourney Weaver qui choque les puristes par ses toilettes un peu trop sexy pour une reine catholique... En fait, on a la détestable impression de voir une oeuvre de commande, d'être invité à la contemplation d'un somptueux gâteau d'anniversaire à la gloire du navigateur. On aurait voulu une production épique, dans la lignée d'un Lawrence d'Arabie; on a juste une série de jolis tableaux sans vigueur, sans souffle. le "I remember" injustifié de la fin (en espagnol, c'eut été plus réaliste et on aurait quand même pigé !) achève de donner à ce ratage un cachet hollywoodien des plus risibles. H.G.LEE