LA GUERRE DU FEU - 1981

Titre VF LA GUERRE DU FEU
Titre VO
Année de réalisation 1981
Nationalité France / Canada
Durée 1h36
Genre AVENTURES
Notation 13
Date de sortie en France 16/12/1981
Thème(s)
Burgess (Anthony)
Préhistoire. Hommes et animaux préhistoriques .....
Cannibalisme
Césars du Meilleur Film Français
Réalisateur(s)
ANNAUD Jean-Jacques
Chef(s) Opérateur(s)
AGOSTINI Claude
Musique
SARDE Philippe
Renseignements complémentaires
Scénario : Gérard Brach
d'après le roman de Rosny Aîné ....
"Dialogues" : Anthony Burgess
Conseiller gestuel : Desmond Morris
Distribution : AMLF

Visa d'exploitation : 49 261

Nota :

- Oscar 1983 du meilleur maquillage .....

- Césars 1981 meilleur film et meilleure mise en scène .....
Acteurs
MAC GILL Everett
PERLMAN Ron
CHONG Rae Dawn
SCHWARTZ Gary
SCHIEGL Kurt
EL KADI Nameer
BONNET Frank-Olivier
GILL Brian
FITT Terry
MASAI Walter
COOCKEY Mohamed siad
ELLIOTT Peter (2)
LAVOIE Robert
LEDUC Michelle
CASPARI Bibi
RANANUSKAS Steve
RONDEAU Georgette
GREGOIRE Helene
KINDT Jean-Michel
FRANCIS Dena
BOUSHEL Joy
BENARD Christian
GUILBAULT Sylvie
MAC KINNON Lloyd
FOY Marie-Lou
FOY Joshua
GONDEK Bob
GRUEN Bonnie
HULEATT Tim
CAMPASSI Joe
GRUSKOFF Shawn
MAC MILLAN Brian
DEW Karin
FRANCOUER Michel
MELNICK Joshua
LEVESQUE Benoit
KENDALL Bernard
DEMERSE Jacques
DROUET Michel
QUAGLIA Alex
BIRMAN Matt
SEVA Tarlock sing
KAPISISI Lolamal
DAMJI Hassannali
CHABAN Lydia
BENNETT Rod
GOSSELIN Charles
MEUNIER Jean-Claude
CARON Jacques
THE GREAT ANTONIO
GAGNE Jean-Pierre
HEON Hercule gaston
BUZA George
LYNCH Danny
LYNCH Butch
MAC MASTERS Luke
STREET Adrian
Résumé

4000 ans avant notre ère. Une horde de nos primitifs ancêtres se fait voler le feu, source de toute (sur)vie. Trois d'entre eux sont donc envoyés par le reste de la tribu en quête de l'Elément primordial qu'ils parviendront à dérober à une autre horde (cannibale) dont une prisonnière a pu subrepticement s'échapper...

>>> Sur un sujet extrêmement difficile et casse-gueule (la préhistoire) Jean-Jacques Annaud est parvenu à dresser une intéressante fresque des débuts de l'humanité sans jamais en falsifier ou en dénaturer le sens historique...

Bibliographie
- Contreplongée
- Cinéma numéros 277 et 279
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 2583
- L'Ecran Fantastique numéros 23, 25 et 308
- La Revue du Cinéma numéros 368, 377, 379 et 421bis
- Jeune Cinéma numéro 140
- Positif numéro 251
- Le Cinématographe numéro 47
- Les Cahiers de la Cinémathèque numéros 35/36
- Saison Cinématographique 1982
- Cahiers du Cinéma numéro 331

Critiques (Public)
En ce qui concerne les fameux dialogues du film, dits dans un "langage" inventé pour la circonstance par Anthony Burgess et constitués de grognements et autres halètements primitifs, ce n'est pas la première fois qu'un cinéaste y a recours pour ce genre de films, comme l'annonçaient les médias à sa sortie. C'était aussi le cas pour "Creatures the world forgot", réalisé en 1970 par Don Chaffey. Le film est assez médiocre, mais comporte quelques scènes joliment assemblées avec une intéressante expérience de montage. (ELIE ELIE)

Moi, je pense qu'il faut toujours encourager les cinéastes qui tentent de dépeindre de façon réaliste un thème trop souvent rendu niais par les vieux films. Exemples: Tarzan, les films de chevaliers, les films de la préhistoire... Attention.je ne parle pas du réalisme à la I.L.M. qui inclurait bêtement de nouveaux effets dans « King-Kong ». Non je parle du réalisme de "La guerre du feu », soutenu par le génie de J.J. Annaud. C'est un film super, et malgré l'absence de dialogues, vous ne vous emmerderez pas. Je ne veux pas paraître "mode", mais je n'en dirais pas autant du "Grand bleu". WICKOU.

C'est un film qui me tient particulièrement à coeur pour une raison très simple : l'universalité. Sans vouloir lancer une polémique du plus bel aloi, je dois dire que ce film d'Annaud est le long-métrage le plus universel de l'histoire du cinéma. Par son contexte d'abord, il y a l'époque de l'âge de pierre, avec ses tribus entre nature et culture, par les phases de découverte, l'Homme découvre ainsi les éléments fondamentaux qui nous différencie de l'animal (faire l'amour, faire le feu, le rire, la domestication) et enfin par le langage, inventé par Anthony Burgess, qui permet de passer le film dans tous pays, dans toutes cultures économiques et religieuses. Nous avons affaire alors à un film d'aventures exceptionnel, magnifiquement mis en scène et interprété, un chef-d'oeuvre d'atemporalité, une réflexion brillante et profonde sur un constat amer, c'est en retournant quasiment dans les bases de l'Histoire de l'Homme que l'on arrive à le comprendre entièrement ! GTT