ETREINTES BRISEES - 2009

Titre VF ETREINTES BRISEES
Titre VO Los abrazos rotos
Année de réalisation 2009
Nationalité Espagne
Durée 2h07
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 20/05/2009
Thème(s)
Homosexualité masculine (Cinéma espagnol)
Ambulances (tous pays confondus)
Vidéo (Moyen de communication)
Milieu du cinéma (Cinéma espagnol)
Cécité (Cinéma espagnol)
Drogue -consommation- (Cinéma espagnol)
Cancer (Cinéma espagnol)
Taxis (Cinéma espagnol)
Milieu médical (Cinéma espagnol)
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Film dans le film (tous pays confondus)
Handicapés moteurs (Cinéma espagnol)
Vomissements (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ALMODOVAR Pedro
Chef(s) Opérateur(s)
PRIETO Rodrigo
Musique
IGLESIAS Alberto
Renseignements complémentaires
Scénario : Pedro Almodovar
Distribution : Pathé Distribution

Visa d'exploitation : 122 644

Nota : avec un extrait du film de Roberto Rossellini : "Voyage en Italie"
Acteurs
CRUZ Penelope
HOMAR Lluis
PORTILLO Blanca
NOVAS Tamar
GOMEZ José Luis
OCHANDIANO Ruben
ALEDO Marta
ALMODOVAR Agustin
BERINGOLA Yuyi
COLL Javier
BAUTISTA CUCARELLA Juan
DAIGELER Sabine
DUENAS Lola
ETXEANDIA Asier
FERNANDEZ-CID BUSCATO Jaime
FUENTES Mariola
GARCIA CAMBERO Carlos
GARCIA Esther
GINER Javier
IGLESIAS Fernando
LAMPREAVE Chus
LEAL Carlos
MACHI Carmen
MANVER Kiti
MARTIN Dani
MIRO Kira
MOLINA Angela
DE PALMA Rossy
PAPPILA Jons
PONS Ramon
GARCIA Diego Romana
RUIZ Chema
SAURAS Alejo
SOLER Coté
Résumé

Intéressant réalisateur madrilène dans les années 1990, Mateo Blanco, désormais privé de la vue, après un terrible accident de voiture dans l'île de Lanzarote, s'est replié sur l'écriture de multiples scénarii, sous le pseudonyme de Harry Caine, toujours secondé par son ancienne assistante de production, la fidèle Judit Garcia, aidé dans son quotidien par le fils de cette dernière, le serviable et disponible Diego...

Madrid 1992 : la séduisante Magda/Lena Rivero, secrétaire d'un important homme d'affaires, le puissant Ernesto Martel, discrète et occasionnelle prostituée de luxe sous le pseudonyme de Séverine, devient l'amant de ce dernier, à l'occasion du cancer de l'estomac de son paternel, après la conséquente aide financière apportée par son patron, pour les coûteux frais d'hospitalisation...

Madrid 2008 : l'héritier d'Ernesto Martel, désormais décédé, contacte sous l'improbable surnom de Ray X, notre scénariste aveugle pour lui proposer un abscons sujet à connotation fortement familiale...

Madrid 2004 : Léna s'ennuie fort avec son vieil amant milliardaire qui l'étouffe et la bride par son incessante jalousie. Elle parvient à lui faire accepter son envie récurrente de devenir actrice de cinéma. Rencontre et coup de foudre entre Mateo Blanco et la séduisante jeune femme qui devient rapidement sa maîtresse. Bien sûr, Ernesto Martel, devenu producteur du film en tournage ("Filles et valises"), soupçonne rapidement sa maîtresse d'infidélité et devient d'une violente brutalité avec cette dernière... 


>>> Il paraît évident que señor Almodovar se trouve en pleine maturité créative, maîtrisant parfaitement son sujet, ses acteurs, sa pellicule. Un travail de vrai professionnel, indiscutablement. Hélas, l'ensemble de la prestation, à part deux courtes scènes, manque d'une façon flagrante d'émotion et de souffle dramatique, s'imposant quelquefois comme fastidieux à force d'être laborieux, pour une réalisation jamais en dehors des rails et du film bien calibré. Mais ce n'est pas en menant à bien, sans faute ni rature une oeuvre unanimiste et policée qu'il faut espérer décrocher une quelconque récompense cannoise, de toute façon surfaite et triviale...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Télérama numéro 3097 (Semaine du 23/05 au29/05/2009)
- Annuel du Cinéma 2010
- Le Monde du 20 mai 2009
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 3101 (Semaine du 20/06 au 26/06/2009)
- Cahiers du Cinéma numéro 645
Critiques (Public)
13/20 : Une "big love story" techniquement parfaite, qui passe pour un puissant hommage au cinéma, voilà ce qu'on nous serine. Oeuvre très personnelle surtout. Gros crabe à décortiquer ! L'intérêt majeur, bien plus que cet aveugle dont le mérite réside dans la jonglerie des pseudonymes, est de suivre Penelope Cruz, l'attraction principale(arnaque que cette perruque platine de l'affiche portée juste pour UNE photo !), quoique sa parodie d'Audrey Hepburn lui aille comme un tablier à une v....! Une actrice autrement plus palpitante quand elle tape sur la table chez Woody Allen ! Rien de nouveau à travers les autres acteurs, serait-ce de l'alimentaire Almodovar ? Bien sûr, il y a ces bonnes femmes éplorées qu'on aime bien voir débarquer tout autour de l'intrigue (le jeune homo au stade boutonneux, en revanche, est à hurler). Difficile d'adhérer à cette rengaine sentimentale à partir d'un désir charnel de vieux cinéaste... Les jeunes hommes se bousillent avant d'espérer y voir plus clair, et les hommes vieillissants sont tenaillés par le lit jusqu'à en perdre tout sens commun, on est bien avancé de tirer une gueule longue avec ces deux constats... Vraiment, est-ce ironique ou dramatique pour Almodovar ? On ne sait sur quel pied danser, d'autant que la vision de la bonne petite famille sécurisante plane une fois la star évaporée, un rien trop vertueux... Bavard, brouillon, un fil assommant, que la beauté des plans et la musique insolite ne suffisent pas à enrubanner. Sans doute plus accessible en dvd pour les inconditionnels de Pedro. Pourra se suivre en coupant le son tout aussi bien, voire mieux ! On est loin de l'émotion contagieuse de "Volver" ! L.Ventriloque

15/20 : Voici une dizaine d’années, j’avais entraîné mon voisin dans une salle noire pour voir « Tout sur ma mère ». Il n’avait pas aimé, cependant il avait trouvé amusant, bizarre, un peu inquiétant mais sympathique, que l’on puisse aimé un film aussi « toqué ». Aujourd’hui, si vous embarquez quelqu’un qui ne connaît pas encore Almodovar pour voir sa dernière production, il y a tout de même bien peu de chances pour que ce film l’étonne ou le laisse perplexe ; tout est bien huilé, pas de ratée. Mais où est donc passé son zeste de folie hispanique si délicieusement surprenant ? Est-ce le poids des années qui a finalement aplati tout relief coloré ? Et pourtant oui, c’est un bon film. Aussi bien conduit qu’interprété. A voir !   TY

Ce film de Pedro Almodóvar, sponsorisé par des institutions, ne m’a pas plus convaincu que les sept autres que j’ai visionnés jusqu’à présent. La scène de sexe, passage obligé des films racoleurs, est ridicule [04’55]. Serge LEFORT Monde en Question