"Baptiste est un solitaire.Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre dans le même poste. A la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra. C’est une belle femme, qui après pas mal d’aventures, travaille sur une plage près de Montpellier. En une journée un charme opère entre eux trois, comme l’ébauche d’une famille pour ceux qui n’en ont pas. Ça ne dure pas. Sandra doit de l’argent, on la menace, elle doit se résoudre à une nouvelle fuite. Pour aider Sandra, Baptiste va devoir revenir aux origines de sa vie, à ce qu’il y a en lui de plus douloureux, de plus secret" .....
(d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 05 février 2014
- Positif numéro 636
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 697
Libération du 05 février 2014
Critiques (Public)
13/20 : D'habitude, Nicole Garcia excelle à dérouler une intrigue en d'infinis rebondissements desquels on ressort remué. Son beau dimanche m'apparaît difficile à croire. Des flashs comme cheveux sur la soupe, sans lien, au spectateur de rassembler le puzzle et ce pendant une très très longue mise en place du décor. L'acteur central, le fils de Jean Rochefort, est d'une discrétion terrible même si ensuite on comprend qu'il s'affirme comme sauveur parce qu'il sent que c'est son heure. Sa très plastique partenaire a tout pour apitoyer en même temps qu'elle rince l'oeil. Un peu cliché tout ça... Mais le plus assommant c'est le "care", cet assommant altruisme très comme il faut des classes privilégiées, sûrement pas celles qui vident leur porte-monnaie dans la main des petites mères ados embarquées dans des embrouilles ! En conséquence, si on ne mord pas à l'hameçon, il faut trouver de quoi compenser. Faire avec ce couple bâti sur un fort déséquilibre à la base, ce plan financier sans filet... Se rabattre sur prises de vue exceptionnelles (il y en a), bref, reconnaître la passion de la cinéaste pour son histoire. Ce sont les antagonistes finalement qui offrent alors le meilleur (l'accueil familial mitigé, cette colère du parent à propos de l'héritage), le pilier restant Dominique Sanda, incroyable d'ambivalence... et de présence ! Sûrement la plus digne de cet équivalent "roman photos" de nos grands-mères ! L.Ventriloque