Eva Meyer subvient, avec difficultés, financièrement aux besoins de ses parents et de ses trois petites sœurs, avec son maigre salaire de huit dollars par semaine. En effet, son paternel est un fieffé paresseux qui passe ses journées allongé sur le lit à lire des romans médiocres en fumant sa pipe ou un indigeste cigare. Et la jeune femme a un impérieux besoin de changer sa paire de chaussures qui tombent en lambeaux, trouées, percées, déchirées. Et ce serait tellement plus simple de se laisser aller, comme une de ses collègues, approcher par un libidineux employé d'un cabaret qui pour quelques privautés lui offrirait certainement de nouvelles bottines...

>>> Une œuvre de qualité, dénonciatrice et féministe...