L'HOMME QUI VOULAIT SAVOIR - 1988

Titre VF L'HOMME QUI VOULAIT SAVOIR
Titre VO Spoorloos
Année de réalisation 1988
Nationalité Pays-Bas / France / Allemagne
Durée 1h45
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 20/12/1989
Thème(s)
Tunnels
Rêves et cauchemars (Autres pays)
Milieu scolaire (Autres pays)
Cinéma hollandais (ORIGINE)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma hollandais)
Enterrés-vivants / Emmurés-vivants .....
Auto-stop (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
SLUIZER George
Chef(s) Opérateur(s)
KUHN Toni
Musique
VRIENTEN Henny
Renseignements complémentaires
Scénario : Tim Krabbe
d'après son roman : "L'oeuf d'or"
Distribution : Pathé Europa
Distribution DVD : carlotta films

Nota :

- Grand prix du cinéma néerlandais 1988

- Meilleur film 88, prix des critiques néerlandais

- Prix européen du cinéma

- Meilleur Second Rôle (Berlin 88)pour Johanna ter Steege

- Meilleur Scénario au festival de Bruxelles 1988

- Prix du public. Star de demain pour Johanna ter Steege, (Genève 1989)

- Prix de la Meilleure Interprétation, festival de Madrid 1989 pour Bernard-Pierre Donnadieu

- Prix des critiques australiens, festival de Sidney. Meilleur film 89
Acteurs
BERVOETS Gene
DONNADIEU Bernard-Pierre
ECKHAUS Gwen
TER STEEGE Johanna
LATARJET Tania
LE SACHE Bernadette
GLENN Lucille
SOUZA Roger
APPERE Caroline
FORGET Pierre
ROUSSET Didier
LUCIBELLO Robert
BAYLE David
DOUMEE
JACQUET Eric
DJAHNIT Aziz
MAGILTON Ian
WISE Linda
DE GROOTE Mieke
GRANDEAU Jean
WUENSCHE Faustine
GAZAIX Ghislaine
MARTINEZ M.
GUIZERIX François
RAVEL Marie
Résumé

Un jeune couple de touristes hollandais, Saskia et Rex, en vacances dans le Midi de la France. Une malencontreuse panne d'essence, dans un tunnel, fait revivre à la jeune femme, un angoissant rêve récurrent où elle se retrouve, "emprisonnée dans un oeuf d'or, errant éternellement seule dans l'espace." A une station-service, Saskia, la jeune femme disparaît mystérieusement, en fait anesthésiée et enlevée par un sombre quidam, anonyme professeur de chimie, Raymond Lemorne, obsédé par les chiffres et les pulsions "criminelles". Trois ans plus tard, Rex, son malheureux compagnon recherche toujours désespérément, mais en vain la disparue, sans cesse relancé par des lettres anonymes écrites par le kidnappeur sollicitant une rencontre. Puis un jour, il est à nouveau contacté par Lemorne, lui fixant rendez-vous dans un café nîmois et lui proposant des explications sur les raisons de son geste et des éclaircissements sur le destin de sa compagne. Mais personne n'est au rendez-vous. Ce sera en fait, près de chez lui, aux Pays-Bas, que Rex va faire la connaissance du machiavélique personnage lui demandant de l'accompagner en France, pour enfin connaître la vérité. Une longue et mortelle descente aux "enfers" débute pour "l'homme qui voulait savoir...

>>> Un conséquent succès public et médiatique, mais aussi et d'abord littéraire, qui incita - à tort - le metteur en scène batave (d'origine française), George Sluizer, d'en faire un REMAKE aux Etats-Unis en 1993, pour une oeuvre somme toute prenante à souhait, avec un Bernard-Pierre Donnadieu toujours excellent dans son étonnante interprétation, froide et lucide, d'un hallucinant psychopathe pervers et démoniaque...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- La Revue du Cinéma numéro 455
- Fiches du Cinéma 1989
- Positif numéro 348
- Saison Cinématographique 1989
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Même si les réactions psychologiques de Rex, le fiancé, rencontrant le kidnappeur de sa compagne, paraissent hautement improbables, il faut laisser au film, une atmosphère des plus envoûtantes, entre frustration, désirs malsains et prédestination. Et c'est bien par l'intrusion du fantastique (les deux rêves prémonitoires) que le film se structure avec le plus de réussite, d'angoisse, d'inévitable fatum et s'épanouit dans une dimension onirique étonnante .....

Peut-on faire plus horrible dans l'horreur suggérée ? Peut-être ..... Mais en tout cas, le metteur en scène a réussi un petit chef-d'oeuvre de suspense, bien servi par Bernard-Pierre Donnadieu, qui restera dans les annales.

Un film hollandais des plus particuliers et fort étonnant par la diabolique machination de son principal protagoniste, un être "exceptionnel" d'une démente logique de destruction. Une oeuvre étouffante au possible, au climat puissamment malsain, avec une exceptionnelle prestation des trois principaux protagonistes. A voir absolument.