NEW YORK, NEW YORK - 1977

Titre VF NEW YORK, NEW YORK
Titre VO New York New York
Année de réalisation 1977
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h15
Genre FILM MUSICAL
Notation 15
Date de sortie en France 14/12/1977
Thème(s)
Films musicaux (Cinéma américain)
Musique et musiciens (Cinéma américain)
Bals et dancings (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
SCORSESE Martin
Chef(s) Opérateur(s)
KOVACS Laszlo
Musique
BURNS Ralph
Renseignements complémentaires
Scénario : Mardik Martin
et Earl Mac Rauch .....
d'après un scénario original de ce dernier
Chansons : John Kander et Fred Ebb
Distribution : Artistes Associés

Visa d'exploitation : 48 083

Nota :

- Ottaviano Dell'Acqua a tourné sous le pseudonyme de Richard Raymond .....

- Pour Allison Caine, uniquement la voix .....
Acteurs
MINNELLI Liza
DE NIRO Robert
STANDER Lionel
PRIMUS Barry
AULD Georgie
PLACE Mary Kay
MEMMOLI George T.
MILLER Dick
MOSTON Murray
GAINES Leonard
CLEMONS Clarence
MAC GINNIS Kathi
GUILAROFF Sydney
LOGOTHETIS Dimitri
SIVERO Frank
KERT Larry
WINKLER Margo
PALMER Norman
ABBOTT Diahnne
WINKLER Adam David
PRINCE Steven
CALFA Don
KUBY Bernie
ARCHERD Selma
BALDWIN Bill
LINDSAY Mary
NORTHUP Harry
BLAIR Nicky
BLAKE Timothy
SAVAGE Peter
CUTLER Jon
KASEM Casey
SALERNO Jay
GUILAROFF Sydney
CASTLE Gene
GUSS Louis
DANESE Shera
MAC MILLAN Bill
NICHOLS David
NORTHUP Harry
ZAGON Marty
COLE Betty
COVAN De Forest
GRAY Phil
SMITH Roosevelt
LUCOFF Bruce l.
ARNOLD Clint
MURRY Bill
BERK Richard Alan
CLINTON Jack r.
PIERCE Nat
MIDDLEBROOKS Wilfred
ESCOBOSA Manuel
PORTER Jake vernon
HUNT Susan kay
JENKINS Teryn
MARTIN Mardik
SUMMERS Leslie
MICHAELS Brock
RUCKER Washington
REED Booty
ARMSTRONG David
GARRETT Eddie
BUCKINGHAM Robert
STEVENS Nico
FAIN Peter
LAMONEA Angelo
TAMBURRO Chuck
PRINCE Ronald
MAC CLESKEY Wallace
PETERSEN Robert
ROBINSON Hank
DELL'ACQUA Ottaviano
ROSS Harold
SMITH Eddie "bo"
TOLE William
CAINE Allison
Résumé

Lors d'un bal donné pour la victoire des Américains sur les Japonais, Jimmy, jeune soldat rencontre Francine et la poursuit de ses assiduités. Elle ne veut rien savoir, mais le retrouve peu après dans une drôle de situation et finit par lui trouver un emploi de saxophoniste dans un club. Il continue à la "persécuter" et la demande en mariage. Elle accepte et le couple connaît bientôt un retentissant succès avec leur composition : "New York, New York". Cependant, tout ne va pas pour le mieux dans leur ménage...

>>> Hommage de Scorsese à la comédie musicale. Superbe!

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1978
- Revue du Cinéma numéro 323
- Positif numéros 199/200
- Télérama numéro 2189
- Cinéma numéro 398
Critiques (Public)
Martin Scorsese en cette année 1977 est devenu très important. Après des courts-métrages et des premiers longs où s'affirmaient un style personnel, surtout avec "Mean Streets", il est consacré avec ce pur chef-d'oeuvre qu'est "Taxi Driver"... On peut voir dans ces films-ci, ainsi que les précédents, un style naissant, contenant très subtilement une incroyable cinéphilie, noyée dans une vision autonome d'un cinéma convulsif, instinctif, formel, dépressif... Après sa Palme d'Or très justement donnée, Scorsese assoit un peu plus son statut et peut légitimement avoir plus de liberté, il continue sur sa lancée pour mettre en scène ce qui est à la base une commande, comme "Taxi Driver" d'ailleurs... En regardant le pitch de "New York, New York", on pourrait légitimement craindre ou douter qu'un cinéaste aussi "urbain" que Scorsese réussisse un mélodrame un tantinet musical, sur fond de reconstitution et du travail le plus "artificiel" en studio... Et pourtant, avec l'ensemble de sa filmographie présentée aujourd'hui, "New York, New York" apparaît comme un autre visage du cinéaste, mais dont il serait faux de vouloir différencier de ses oeuvres précédentes (et suivantes d'ailleurs)... Car si le cinéaste, à cette époque, pouvait surprendre dans ce genre (le mélodrame "musical"), c'est qu'on a vite oublié qu'il avait signé un autre mélo, influencé par Douglas Sirk, Stahl (entre autres), le très intéressant "Alice doesn't live here anymore" et que ce film est un moyen pour rendre hommage à ses maîtres tout en se posant dans le cinéma contemporain des années 70... Si le cinéaste arrive à filmer remarquablement les numéros musicaux, il parvient également à signer une histoire d'amour à la fois euphorisante et cruelle, où les séquences de dispute participent activement à sa direction d'acteurs particulière. Ainsi on a droit à un mélange singulier de personnages habillés dans des costumes hollywoodiens somptueux, dans des décors de studio, mais avec un jeu moderne, frontale, instinctif (surtout De Niro). Le qualificatif que j'entends le plus avec ce film est "malade"... Pour ma part, ce terme vient de ce mélange pas si courant... Mais la grâce de la mise en scène, la puissance des sentiments, le tandem fabuleux (Liza Minnelli n'a absolument pas à rougir face à son bouillant et inspiré partenaire) me fait considérer ce film comme une oeuvre majeure du cinéaste, digne des oeuvres dont ils s'inspirent et profondément nostalgique... GTT