Nous sommes un 24 décembre. Un couple, Joseph et Marie, se dirige vaille que vaille vers Bethléem où la jeune femme va mettre au monde, dans une modeste étable, le petit Jésus, fils de Dieu, qui sera dignement sanctifié par de précieuses offrandes, de l'or, de l'encens et de la myrrhe, apportées par les trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar. Pendant ce temps, la discutable amitié, remontant à l'époque de leur commune enfance, entre le dénommé Judah Ben-Hur, un prince d'une famille royale de Judée, et un certain Messala, fier et méprisant gradé romain, finit par se briser lorsque ce dernier accuse le jeune Juif d'avoir délibérément jeté une tuile lors du passage officiel d'un haut dignitaire romain, le puissant préfet Valerius Gratus. Les conséquences d'un tel outrecuidant geste, même fallacieux, auront de dramatiques répercussions, Judah est envoyé aux galères, sa mère et sa sœur enfermées à vie et ses droits radicalement déchus. Après trois années d'un calvaire maritime éprouvant, Ben-Hur, en sauvant la vie de Quintus Arrius, un général en chef de la flotte romaine attaquée par de redoutables pirates, bouleverse son misérable destin et devient le fils adoptif de celui qu'il avait secouru. Désormais notre vaillant jeune homme n'aura de cesse que de retrouver sa famille, désormais atteinte de la lèpre et sa fortune, gérée discrètement par un ancien esclave, l'efficace Simonides. Et lorsque l'occasion se présente de se venger de l'ignominie de Messala, Ben-Hur n'hésitera pas un instant pour s'opposer au vil personnage, lors d'une mémorable courses de chars...
>>> Une œuvre monumentale par bien des aspects divers et variés, le démentiel nombre de figurants, le colossal investissement financier de la production, l'ampleur phénoménale de quelques séquences (l'affrontement naval, la course de chars) qui font de cet inamovible classique du muet, un époustouflant moment de cinéma que l'on prit plaisir à retrouver au 34e Internationale Stummfilmtage de Bonn (2018)...
|