Scénario : David Rayfiel
et Bertrand Tavernier .....
d'après le roman de David Compton :
"The continuous Katherine Mortenhoe" .....
Distribution : Planfilm
Produit par Gabriel Boustani
Un avisé producteur de télévision imagine de faire greffer une minuscule et discrète caméra dans l'oeil d'un opérateur pour filmer les derniers jours d'une femme inexorablement condamnée par une terrible maladie incurable. En effet, Vincent Ferriman est prêt à tout pour jouer sur l'audimat de sa chaîne et charge donc un de ses employés, caméraman de métier, prénommé Roddy, de filmer par un subtil stratagème médico-technique, les derniers moments de Katherine Mortenhoe...
>>> Oeuvre "fantastique" qui malgré un sujet en or n'arrive jamais à nous envoûter.
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéro 227
Critiques (Public)
Telle qu'elle est racontée (et avec des dialogues pareils) une histoire hautement improbable, quoique dégageant un charme certain (la fin de Harvey Keitel, acteur décidement de très grand charisme anti-star). Le cynisme qu'emprunte le ton du film est peut-être bien vu, mais il tombe cependant à plat, car il ne semble pas venir naturellement : c'est un cynisme obligé, ad hoc, de circonstance. Bon point cependant (si j'ose dire) au couple Keitel-Schneider (et réciproquement), que l'on pourra comparer à son homologue d' »Ironweed », Nicholson-Streep. WILLIE THE KID.