A Rédemption, petite bourgade du mythique Ouest américain, arrive Ellen, une magnifique et secrète cavalière qui attire l'attention de tous les regards. Comme tous les habitants de la ville, elle prend part au fameux tournoi de duels patronné par Herod, un despote cruel et sadique. La prime s'élève à cent mille dollars et pendant une semaine les plus fines gâchettes du pays se mesurent les unes aux autres, impitoyablement. Mais Ellen est également venue régler d'autres comptes...
>>> Un western parodique où règnent humour, insolence et dérision. Vif et ingénieux...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1995
- Film Français numéros 2560-2558
- Première numéro 220
- Studio numéros 99-100/1995
- Positif numéro 413
- Cahiers du Cinéma numéro 493
- Télérama numéro 2372
- Inrock du 15/06/1995
- Nouvel Observateur numéros 1594-1597
- L'Express numéro 2294
- Le Point numéro 1188
- Le Canard Enchaîné du 28/06/1995
- Le Monde des 30/05 et 22/06/1995
Critiques (Public)
Un scénario fade et à la limite du ridicule, des personnages trop mal définis pour le genre même du film, et une mise en scène trop prétentieuse et tape-à-l'oeil qui transforme le film en un anti-exercice de style... Bref, un tout plutôt médiocre qui souffre par ailleurs d'une très grande faiblesse dramatique (les entre-duels sont à la limite de l'imbécilité), Sam Raimi n'hésitant pas à user d'ellipses elle-même grossières... Norman 9/20
Je ne suis pas du tout de l'avis de Norman. En effet, Sam Raimi, le génial réalisateur de la trilogie "Evil dead" et de "Darkman", signe pour moi avec « Mort ou vif » son film le plus maîtrisé. Le scénario peu important se limite à une épure: des duels. Chacun des douze duels qui ponctuent le film est filmé différemment, avec chaque fois une grande inventivité. Ce n'est pas l'issue sans surprise du duel que le spectateur attend, mais la façon dont ce duel sera filmé. Très brillantes aussi sont les scènes où les armes sont présentées de manière fétichiste. De plus le film est une réflexion pertinente sur le bien et le mal. Interprétation parfaite de Sharon Stone, Gene Hackman et du jeune Leonardo di Caprio., génial.
Loïc Pessaud, cinéphage.
Ça ne vaut pas mieux qu'un concours de 100 mètres ampoulé ou de pitoyables combats de gladiateurs. C'est triste de la part de Sam Raimi. Il faut lire la critique de Jean TULARD dans son GUIDE DES FILMS, 2005 (tome 2). C'est hallucinant!!!