MONSIEUR JOE - 1949

Titre VF MONSIEUR JOE
Titre VO Mighty Joe Young
Année de réalisation 1949
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h33
Genre FANTASTIQUE
Notation 12
Date de sortie en France 13/01/1950
Thème(s)
Singes (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
SCHOEDSACK Ernest B.
Chef(s) Opérateur(s)
HUNT J. Roy
Musique
WEBB Roy
Renseignements complémentaires
Scénario : Ruth Rose
d'après une histoire de Merian C. Cooper .....
Effets spéciaux : Willis O'Brien
Distribution : RKO
Produit par John Ford
et Merian C. Cooper .....

Visa d'exploitation : 8912
Acteurs
MOORE Terry
ARMSTRONG Robert
JOHNSON Ben
MAC HUGH Frank
FOWLEY Douglas
GREEN Denis
GUILFOYLE Paul
CARNERA Primo
CORBY Ellen
DAVIS William Wee Willie
FLAVIN James
DEAN Man Mountain
JACKSON Selmer
KULKY Henry
PAIVA Nestor
MICHEL Lora Lee
RASPUTIN Ivan
OLAFSSON Phil "s.a."
RICHARDS Addison
STEIN Sammy
TOOMEY Regis
VAN SICKEL Dale
YOUNG Joseph
GORDON Mary
ADRIAN Iris
STRANG Harry
WALLACE Bill (3)
Résumé

En compagnie du cow-boy Greg Ford, Max O'Hara s'en vient au Congo pour capturer des animaux sauvages. Il fait la connaissance de la délicieuse Jill Young, une agréable jeune femme, dont est très attaché un gorille géant, baptisé Joe. Notre homme parvient à convaincre Jill et son simiesque compagnon de signer un contrat d'exhibition dans un cabaret de New York. Hélas, des consommateurs mal avisés et fort imprudents vont pousser le singe dans une fureur meurtrière et catastrophique...

>>> Nostalgie de King-Kong !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Joe, gorille recueilli en Afrique, à la naissance, par une adorable petite fille, sait se montrer reconnaissant et protecteur envers sa bienfaitrice. Le monstre rugit toujours aussi fort, mais ne tue plus. Certes, il ne faut pas trop le titiller sous peine de tutoyer les nuages, mais le provocateur retombe toujours sur ses pattes, grâce à un management efficace opéré sur un primate aux ordres. Cette adorable petite perle rare, sans prétention, dénonçant les méfaits et les profits de l'homme urbain, dévalisant un continent de sa faune animalière, afin de monter des spectacles, permet de découvrir à condition d’être vigilant sur un générique défilant à son rythme, le nom de l’homme qui a vu quatre vingt dix neuf fois King Kong, Ray Harryhausen mentionné comme premier technicien. Le futur concepteur des effets spéciaux de Jason et les Argonautes fait ses classes sur cette œuvrette pleine de charme, possédant une morale digne d’un bar tabac. Les trucages de plus en plus élaborés permettent d’investir davantage un esprit dans une crédibilité que la technologie de la fin des années quarante hisse lentement vers une perfection encore lointaine. Malgré ces lacunes, le traitement est énergique, captivant. Les apparitions du grand singe sont impressionnantes et de conceptions plus que correctes. Peu importe les quelques défauts de cet opus, une scène magnifique éradique d’un seul jet toutes les imperfections d’un travail, qu’un imaginatif tolérant et soutenu maintient sur les hauteurs. La belle protégée jouant du piano, portée à bout de bras par son doudou africain, est à couper le souffle. La scène finale de l'incendie colorisée en rouge est également à ne pas rater. JIPI