Scénario : Walter Newman,
Ben Hecht et Lewis Meltzer .....
d'après un roman de Nelson Algren
Générique : Saul Bass
Orchestration : Frederick Steiner
Distribution : United Artists
Un ancien drogué, Frank Machine, vient tout juste de sortir d'une longue et pénible cure de désintoxication. Il est passionné de batterie, occupation très peu lucrative qui déplaît fort à son épouse "infirme", l'incitant plutôt à retourner dans un discret tripot de jeux clandestins, où il tenait la banque. Mais le milieu, la pression, la tentation sont trop forts et l'homme retombe dans la drogue. Seule, une strip-teaseuse, Molly, semble être l'unique rempart pour empêcher l'homme de sombrer définitivement...
>>> Excellente interprétation de Frank Sinatra qui tient ici, son meilleur rôle...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Libération du 25 août 1997
- Cinéma numéros 100,306
- Positif numéro 17
- Index de la Cinématographie 1956B
Critiques (Public)
"L'homme aux bras d'or" est un film noir, sur un monde dur, violent et égoïste, s'acharnant sur un esprit combatif, mais tributaire de plusieurs aspects d'une emprise, qu'elle soit de l’héroïne, du tripot crasseux, de la simulatrice ou de l'aimante trop effacée.
Une brochette destructive, réduisant au rang d'épave, un esprit volontaire sans cesse sur le fil du rasoir, entre repentir et récupération, suite à quelques dépendances, dont la première le condamne à sevrer un talent impossible à exercer dans un état normal.
Emblème de référence et première approche cinématographique sur les ravages de la drogue, "L'homme aux bras d'or" montre sur fond de crise économique, de taudis et de prolifération de marginaux, les énormes difficultés éprouvées par un être instable, constamment ballotté entre sa volonté d'en sortir et ses dépendances.
La descente aux enfers d'un homme avalé par un environnement sordide, dont il n'arrive pas à s'extraire.
La scène de l'audition ratée reflète parfaitement le climat d'une époque où l'on a plus rien à se dire.
JIPI