L'ETE EN PENTE DOUCE - 1986

Titre VF L'ETE EN PENTE DOUCE
Titre VO
Année de réalisation 1986
Nationalité France
Durée 1h42
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 10
Date de sortie en France 29/04/1987
Thème(s)
Réalisateur(s)
KRAWCZYK Gérard
Chef(s) Opérateur(s)
CENET Michel
Musique
VINCENT Roland
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Gérard Krawczyk
et Jean-Paul Lilienfeld .....
d'après le roman de Pierre Pelot
Montage : Marie-Josèphe Yoyotte
Distribution : A.A.A.

Visa d'exploitation : 62 782
Acteurs
VILLERET Jacques
BACRI Jean-Pierre
LAFONT Pauline
MARCHAND Guy
BOUISE Jean
LILIENFELD Jean-Paul
MATHOU Jacques
BESNEHARD Dominique
CHABROL Claude
BRAOUDE Patrick
GENDRON Laurent
SUCH Michel
KRAWCZYK Gérard
VAUR Georges
MONS Maurice
LABERTY Andree
LATASTE Michael
VERIAC Noelle
VAREL Charles
Résumé

En compagnie de Lilas, sa fraîche amoureuse, véritable bombe sexuelle, Fane, la trentaine bien sonnée, arrive dans son village natal où habite encore son frère Mo, débile mental léger, pour vivre dans l'ancienne maison maternelle. Une existence paisible à trois parait impossible vue la folle convoitise des quelques mâles du bourg, excités par l'érotisme provocateur de la pulpeuse intruse...

>>> Un scénario original un peu léger qui se lance gaillardement dans l'iconoclastie sans vraiment atteindre la verdeur et la profondeur d'un Luis Bunuel...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 397
Critiques (Public)
Un très beau film, Villeret joue à merveille, pour moi c'est sans doute sa meilleure composition. Coté musique, rien à redire, elle cadre parfaitement au film, et contribue étroitement à l'atmosphère 'paumée' qui se dégage tout au long...

Un film magnifique sur la bêtise des gens ordinaires. Bacri est formidable, comme Villeret et Lafont. Pourquoi comparer avec Bunuel? Sachons apprécier ce film sans trop 'se prendre la tête'.

Jacques Villeret est magnifique, tragiquement irrésistible. En revanche, Pauline Lafont se ridiculise dans la peau d' une idiote, et sa composition la réduit à l' état de femme-objet. Jean-Pierre Bacri est loin d'être convaincant. On sent derrière sa composition un acteur qui n'a pas fini d'apprendre son métier et un homme manquant de maturité . Et le personnage de l'affligeant Guy Marchand frise la caricature du beauf intégral. Le scénario est incohérent et immoral. Incohérent, pourquoi Lilas, finalement, reste avec deux hommes paumés qui n'ont rien à lui offrir ? Immoral, pourquoi Fane détruit tout ce qui restait de l' héritage familial, et d'une certaine façon, la mémoire des siens.