MONSTER - 2003

Titre VF MONSTER
Titre VO Monster
Année de réalisation 2003
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h51
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 14/04/2004
Thème(s)
Juke-boxes (tous pays confondus)
Prostitution (Cinéma américain)
Homosexualité féminine (Cinéma américain)
Tueurs psychopathes (Cinéma américain)
Patins, planches à roulettes et autres skate-boards .....
Bégaiement (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
JENKINS Patty
Chef(s) Opérateur(s)
BERNSTEIN Steven
Musique
BT
Renseignements complémentaires
Scénario : Patty Jenkins
d'après un fait divers réel .....
Distribution : Metropolitan Filmexport

Visa d'exploitation : 110 221

Nota : prix d'interprétation féminine pour Charlize Theron, Cannes 2003 .....
Acteurs
THERON Charlize
RICCI Christina
DERN Bruce
TERGESEN Lee
CORLEY Annie
VINCE Pruitt Taylor
MACAULAY Marc
SAINT-JOHN Marco
BLACKWELL Rus
WARE Tim
JONES Stephan
RICE Brett
WILSON Scott
RILEY Kaitlin
IVEY Cree
MANGAN Catherine
MANVILLE Magdalena
SHAVER Romonda
WILDER Glenn R.
PIGOTT T. Robert
STEBBINS Elaine
HODDER Kane
STOKES Christian
BARCASKI Lyllian
DAVIS Nonalee
BAKER Bubba
AL
CANNONBALL
VACCARINO Chad
STEPHENSON Gene r.
STERN Jesse
BOYLAN Bill
COLEMAN Jim R.
LEIGH Chandra
MAC DONALD Lori
BROWN Adam
DONOVAN Ed
Résumé

Passablement au bout du rouleau, avec d'évidentes pulsions suicidaires, Aileen, une clocharde qui se prostitue depuis son adolescence, rencontre dans un bar, une jeune lesbienne prénommée Selby pour laquelle, peu à peu, un profond sentiment amoureux va naître. Elles décident finalement de partir ensemble, des projets pleins la tête et l'ardent désir de rentrer dans le rang, de se caser dans la normalité. Mais la prostitution est le seul moyen de se procurer de l'argent, jusqu'au jour où Aileen flingue un client complètement déjanté. Ce sera le début d'un terrible engrenage mortel...

>>> Une oeuvre relativement glauque et désespérée, servie par deux (grandes) actrices étonnantes, profondément investies par leurs personnages bordeline, qui dégage un étrange et persistant malaise, imperceptiblement et en durée...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2005
Critiques (Public)
Si ce site est mon préféré en ce qui concerne le cinéma je ne suis en revanche pas du tout d'accord au sujet de ce film qui obtient ici une note de 16 sur 20. 6 sur 20 serait déjà bien payé au vu du détestable spectacle auquel il nous est permis d'assister pendant 1h45 d'un "film" où la complaisance est le maître mot.
Faut-il faire un film déplaisant pour montrer des choses déplaisantes ? Je ne le pense pas.
Faut-il enlaidir une actrice pour lui faire jouer un rôle de tueuse en série ? Je ne le pense pas.
Cela véhicule donc en fait une première idée nauséabonde : seuls des gens laids peuvent se comporter de manière aussi laide. Bravo ! Belle conception de la vie en général et du cinéma en particulier. Dire que ce film à reçu de nombreuses récompenses, quelle misère !
J'avais déjà tendance à considérer que le cinéma français était tombé bien bas ces dernières années, mais je révise mon jugement. C'est le cinéma dans son ensemble qui est dans le caniveau.
A croire qu'à force de fustiger la course effrénée à la beauté on sombre dans une forme de pensée bizarre qu'on pourrait qualifier de néo-réactionnaire et qui ferait l'éloge de la laideur.
Car que veut nous "vendre", nous montrer ou nous prouver ce film ? A vrai dire j'en suis encore à me le demander. Je dois être idiot, à n'en pas douter.
Donc, je résume le concept, je devrais dire la recette :
1- Enlaidissez l'actrice principale, elle pourra être en lice pour des prix d'interprétation.
2- Ecrivez un scénario "super original" avec deux femmes dans un road-movie. "Thelma et Louise", "Baise-moi", ça vous dit quelque chose ? Comme c'est original !
3- Assurez-vous de bien expliquer que cette misérable histoire est basée sur des faits réels et tout le monde pourra s'extasier.
Voilà, vous avez un navet de la plus belle eau. On se croirait revenu à la "belle époque" des films de Charles Bronson, sauf que là, la plupart s'émerveillent au lieu de dénigrer. Que s'est-il donc passé, que sommes-nous devenus ?
Ce qui m'amuse finalement le plus c'est que ce sont ceux qui vomissent systématiquement, le plus souvent à tort, les films de Joël Schumacher qui mettent ce film-là sur un piédestal. A croire que le sus-nommé est vraiment indispensable à certains pour affirmer aux yeux du monde une bonne conscience de façade. S'il avait signé ce film, à n'en pas douter, il aurait été mis plus bas que terre. Cela en dit long sur le cinéma actuel et sur ceux qui le jugent, "professionnels de la profession" ou simples spectateurs payant leurs fauteuils et s'extasiant sur des déchets puisque, désormais, grâce au net chacun peut s'exprimer comme je viens de le faire...
CINEPHILO.