CINEMA PARADISO - 1988

Titre VF CINEMA PARADISO
Titre VO Nuovo cinema paradiso
Année de réalisation 1988
Nationalité Italie / France
Durée 2h03
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 20/09/1989
Thème(s)
Milieu du cinéma (Cinéma italien)
Cinéma italien (ORIGINE)
Oscar du Meilleur Film en Langue Etrangère
Réalisateur(s)
TORNATORE Giuseppe
Chef(s) Opérateur(s)
GIURATO Blasco
Musique
MORRICONE Ennio
Renseignements complémentaires
Scénario : Giuseppe Tornatore
Distribution : Ariane

Visa d'exploitation : 67 940

Nota : durée de la version italienne : 150 minutes .....

- César 1989 de la meilleure affiche .....

- Oscar du Meilleur Film en langue étrangère 1990 et Golden Globe .....

- Prix Spécial du Jury Cannes 1989 .....

- Prix Spécial Felix 1989
Acteurs
NOIRET Philippe
PERRIN Jacques
CASCIO Salvatore
LEONARDI Marco
NANO Agnese
DANIELI Isa
MAGGIO Pupella
ATTILI Antonella
TRIESTE Leopoldo
CANNAVALE Enzo
GULLOTTA Leo
CIMAROSA Tano
DI PINTO Nicola
LENA Roberta
TERZO Nino
FOSSEY Brigitte
PALME Béatrice
GIUFFRIDA Turi
Résumé

Salvatore Di Vitta alias Totto est aujourd'hui un grand cinéaste, mondialement reconnu. Pour la mort de son ami Alfredo, le projectionniste du village de son enfance (Giancaldo, au nord de la Sicile) il décide, après 30 ans d'absence, de revenir au pays.

>>> L'oeuvre est ainsi construite sur une longue et nostalgique évocation d'une époque révolue où le cinéma, avec ses films-flammes, son public goguenard, sa censure paroissiale et son artisanale technique, était encore un moment d'étonnante et de franche convivialité. Sympathiquement tous publics...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Comme sait si bien le faire le cinéma italien, un retour dans le passé ruisselant de nostalgie. Il faut vraiment avoir un coeur de pierre pour ne pas être emporté par l'émotion déferlante. Philippe Noiret est bouleversant, dans ce qui restera comme l'un des plus beaux rôles de sa carrière, et le jeune Salvatore Cascio, fidèle à une longue tradition du cinéma italien (de "Sciuscia'" à "Un enfant de Calabre"), nous chavire par son innocence et sa spontanéité. (D.W.Graphite)

Emouvante évocation de la vie d'une petite ville autour de son cinéma. Noiret magistral, le petit Totto superbe, et Perrin qui a l'air bien perdu dans tout ça. Une fresque qu'aucun cinéphile ne peut se permettre de louper! (Ernst Stavro Blofeld 20/10/89)

Souvenirs nostalgiques d'un cinéaste qui revit les années qui virent croître sa passion pour le cinéma. La cause en est le décès de son initiateur, Alfredo, alias Philippe Noiret, tendre et paternel. Ces années du cinéma artisanal furent celles d'une autre époque, d'un autre public, populaire, enthousiaste, émerveillé et expressif devant la magie du grand écran. Ce cinéma du rêve était aussi celui du bricolage et du danger... pour les films (inflammables) au moins autant que pour le projectionniste... Alfredo en perdit la vue, ce qui fut, paradoxalement la chance du jeune Otto, seul initié aux mystères cinématographiques. Otto adulte est le prétexte de la mémoire nécessaire pour représenter un cinema qui n'est plus... les flash-back sont un long regret du merveilleux des premiers temps... En " s'institutionnalisant " le cinéma a perdu sa mystique... Un film beau et tendre... MILAN

Si je disais que ce film est drôle, émouvant, plein de tendresse, etc, je ne ferais que répéter bêtement ce que la critique quasi-unanime a crié sur tous les tons... Idem si je parlais de l'interprétation magistrale de Noiret et de son partenaire. Une réflexion qui mérite d'être discutée : les plus beaux films du cinéma ne sont-ils pas ceux consacrés au cinéma lui-même ? Bien sûr, on ne peut cantonner tous les chefs-d'oeuvre dans un seul genre, mais des films tels que celui-ci et "La rose pourpre du Caire" en sont de brillants exemples. H.G.LEE

Soit! Deux heures de film... On le ressent en tous cas, ce n'est pas forcement péjoratif comme remarque, mais l'impression d'avoir assisté à un peplum lelouchien. Trois époques :
1) Le machiniste Noiret et le petit garçon. Du bon cinéma, des moments forts.
2) Noiret aveugle et l'adolescent machiniste. On s'ennuie un peu.
3) Noiret mort, l'homme devenu "personnalité"; l'ex-machiniste revient au pays pour l'enterrement. Scènes psychologiquement intéressantes.
Malgre tout, le film manque un peu d'âme et les références cinématographiques faites constamment et les mots d'auteurs servent sans doute plus l'intellectualisme mondain que le coeur.