QUE LA BETE MEURE - 1969

Titre VF QUE LA BETE MEURE
Titre VO Uccidero' un uomo
Année de réalisation 1969
Nationalité France / Italie
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation 12
Date de sortie en France 05/09/1969
Thème(s)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma français)
Gegauff (Paul)
Réalisateur(s)
CHABROL Claude
Chef(s) Opérateur(s)
RABIER Jean
Musique
JANSEN Pierre
Renseignements complémentaires
Scénario, adaptation et dialogues :
Paul Gegauff et Claude Chabrol .....
d'après un roman de Nicholas Blake
Assistant-réalisateur : Jacques Fansten .....
Décors : Guy Littaye
Distribution : C.F.D.C.

Visa d'exploitation : 25 471
Acteurs
DUCHAUSSOY Michel
YANNE Jean
CELLIER Caroline
FERJAC Anouk
DI NAPOLI Marc
PIALAT Maurice
DI NAPOLI Stéphane
MAURY Jean-Louis
MARLY Guy
RAINER Lorraine
CHARREL Michel
CHEVALIER Louise
RAYMONE
GIRARD France
CHARRIER Georges
ZARDI Dominique
MASSON Jacques
RONDO Robert
Résumé

Charles Thenier, dont le garçon de neuf ans a été écrasé par un chauffard, n'a plus qu'une idée en tête : retrouver le fuyard criminel et se venger de l'horrible sort...

>>> Du travail de professionnel qui manque de profondeur, d'émotion et de sincérité, pour un spectacle agréable mais rarement plaisant. Le souffle dramatique fait défaut. Un Chabrol, parmi d'autres. Il est à noter, néanmoins, une correcte interprétation de Jean Yanne. Pour le reste, un film en partie surévalué...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 218
- Télérama numéro 1024
- Télé-Ciné numéro 155
- Cinéma 69 numéro 139
- Positif numéro 109
Critiques (Public)
La vengeance la plus juste devient parfois la source des plus grands maux.   Diderot. Une vengeance qui tout en étant au départ légitime se transforme au fil d’une quête laborieuse en une sorte de rapport machiavélique entre un père accablé et un rustre millésimé. Brutal et odieux régnant sur une maisonnée triste, lâche et servile désarticulée devant les dévastations quotidiennes qu’elle subit de la part d’un froussard, abject et prétentieux n’existant uniquement que par ses emportements injustifiés. Un monstre vulnérable que l’on manipule tout en faisant semblant de se mettre en danger de manière à mieux le mettre sur le flanc par un faux pouvoir que l’on efface le moment venu. Tout en restant déterminé un homme encore debout malgré l’immense tragédie qu’il vient de subir transforme une détermination naturelle en une transaction malsaine. Supprimer un assassin oui mais de manière décalée tout en refusant d’en assumer les conséquences préférant laisser une descendance maltraitée payer à sa place une mise à mort que l’on a certainement soi-même opérée. Une génération montante miraculeusement préservée qui tout en voulant par tous les moyens se soustraire d'une existence insoutenable n'hésite pas à se servir du paradoxe en sacrifiant son avenir dans une sorte d'offrande que l'on dépose devant un homme brisé. Rattrapé par le repentir dont l’ultime décision est de laisser la nature décider de son sort. JIPI