Un truand corse est lâchement dénoncé à la police pour un meurtre qu'il n'a pas commis. A sa libération, il décide de mettre en place une terrible vengeance en supprimant ses anciens compagnons...
>>> Evocation de la ville de Marseille, dans les années 50, où truands et trafiquants semblaient avoir la mainmise sur tout un quartier de la cité phocéenne; hélas, cette histoire de guerre des gangs manque outrageusement de véracité et d'authenticité. Scénario inconsistant, personnages archétypaux, mise en scène insignifiante pour une oeuvre quelconque d'un metteur en scène sans envergure...
Bibliographie
- Ecran numéro 15
- Positif numéro 150
- Télérama numéro 1209
- Saison Cinématographique 1973
- Cinéma 73 numéro 175
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Image et Son numéro 272
Critiques (Public)
Habituellement confinés aux seconds rôles, Michel Constantin et Marcel Bozzuffi jouent cette fois les têtes d’affiches, dans ce thriller bien rythmé par Daniel Vigne, réalisateur de la dernière version de Jean de la Fontaine. S’inspirant de faits authentiques, une longue suite de réglements de compte parmi la pègre corse - qui fit une quarantaine de victimes dans les années cinquante -, les actes sont aussi héroïques que stupides. Evoquant aussi l’époque des blouses noires, la précision des dates à l’écran rend plus crédible l’histoire que le décor, parfois entâché d’anachronismes, les puristes ayant probablement remarqué la relative faiblesse du budget. Parmi toutes ces brutes, amis, frères ou beau-frères, où l’honneur de la famille prévaut sur tout, la présence de la jeune et jolie Nicole Calfan semblerait presque vaine. Et rappeler que la Corse se prêtera toujours admirablement bien aux tournages serait lui anodin. L’ensemble, parfois peut-être un peu brouillon, est franchement honorable. Quant aux concepteurs du Dvd, impossible de ne pas leur rendre hommage ici, eux qui nous ont placé quelques secondes d’une autre film – avec Annie Duperey – en plein cœur de l’histoire (à 1h03, serait-ce une erreur lors de la superposition des couches ?). La bande son de Francis Lai entendue à ce moment-là, est pourtant bien celle des "Hommes". De mémoire de Dvdvore, nous n’avions jamais vu cela... (David Hainaut)