MONSIEUR HIRE - 1989

Titre VF MONSIEUR HIRE
Titre VO
Année de réalisation 1989
Nationalité France
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 24/05/1989
Thème(s)
Tatouages (tous pays confondus)
Rats et autres souris (tous pays confondus)
Boxe (Cinéma français)
Voyeurisme (Cinéma français)
Simenon (Georges)
Réalisateur(s)
LECONTE Patrice
Chef(s) Opérateur(s)
LENOIR Denis
Musique
NYMAN Michael BRAHMS Johannes
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Patrice Leconte
et Patrick Dewolf .....
d'après un roman de Georges Simenon
Musique : Quatuor en sol mineur de Johannes Brahms
Distribution : UGC

Nota : César 1989 du meilleur son
Acteurs
BLANC Michel
BONNAIRE Sandrine
THUILLIER Luc
WILMS André
BERENGER Eric
DORMOY Philippe
BERTHON Marielle
GAYDU Marie
MORANO Michel
NOEL Nora
REALI Cristiana
SOUFFLET Bernard
BAUDUIN André
LANDREVIE Rozeen
Résumé

La morne existence du solitaire Monsieur Hire va se retrouver bouleversée par ce qu'il aura aperçu, un soir, derrière ses persiennes, chez une voisine d'en face, prénommée Alice. En effet, le compagnon de cette dernière, prénommé Emile revient au domicile, avec un imperméable ensanglanté. Une étrange relation de séduction / soumission, de manipulation et de crainte s'élabore entre Hire et Alice...

>>> Superbe interprétation de Michel Blanc, décidemment étonnant, qui intériorise avec efficacité et bonheur, une passion démesurée, suicidaire, monstrueusement humaine...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 421
Critiques (Public)
Le petit homme en noir, derrière sa vitre, épie la jolie blonde complaisante de l'appartement d'en face. Le duo voyeur / exhibitionniste devient trio avec Simenon. Ca se corse et ça tourne au mélodrame policier. Ca aurait pu être tarte, mais c'est réussi. Michel Blanc est superbe dans le rôle du petit homme en noir qui élève des souris blanches et rêve de la belle blonde. On croirait le rôle inventé pour lui. C'est bien filmé, jeux de lumières, clairs-obscurs, tout est réussi. On a du mal à croire que c'est le réalisateur des "Bronzés" qui trempe dans tout ça ...... Bravo !

Un Michel Blanc fantômatique (le masque même de l'impassibilité (douloureuse) et une Sandrine Bonnaire radoucie (mais qu'est-ce qu'elle cache bien son jeu.) traversent ce film plastiquement très beau, d'une grande limpidité. Dans cette épure mélancolique, tout repose sur les regards. A ce jeu, le film de Leconte est une grande réussite, qui culmine avec la séquence finale, lorsque Michel Blanc et Sandrine Bonnaire se croisent une dernière fois (et dans quelles conditions !). (D.W.Graphite)